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Titre : | Le chapeau à la main |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Desmoulins, Romain ; Bénech, Ferdinand-Louis |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 2741 |
Numéro de catalogue : | 257 |
Numéro de matrice : | 77267-RA |
Date de l'enregistrement : | 1911-1912 |
Instruments : | chant homme, orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 91 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 22-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Le chapeau à la main
Création : Mayol (1911) - reprises : Charlus (1911), Hallaert (1929),... Paroles : Ferdinand-Louis Bénech - Musique : Romain Desmoulins C’était un jeune garçon qui était amoureux D’une jolie fleuriste aux grands yeux bleus. Il avait r’marqué la belle en passant le matin Quand elle rangeait ses fleurs au magasin. Mais il était trop timide pour oser lui parler Et ne savait comment se déclarer. Quand, enfin, le p’tit jeune homme Se dit : C’est trop bête, en somme ! Ça n’ peut pas Vraiment, durer comme ça ! {Refrain :} Très poliment, son chapeau à la main, Il s’arrêta d’vant le p’tit magasin. J’voudrais, mam’zelle Lucie, Vos fleurs les plus jolies ! Elle répondit, avec un air penché : Donnez-vous donc, monsieur, la peine d’entrer. Le p’tit jeune homme entra, Prit un bouquet puis s’en alla. Depuis lors, il s’en revint ach’ter des fleurs chaque jour Et petit à petit, causa d’amour Si bien qu’un matin, la belle lui dit : Venez demain Maman s’ra là, vous lui d’mand’rez ma main. Il lui répondit : Mam’zelle, je vous r’mercie d' tout cœur, Mais je n’pourrai jamais, j’aurais trop peur ! Mais le lendemain, l' jeune homme Se dit : C’est trop bête, en somme, Ça n’peut pas Vraiment, durer comme ça ! {Refrain :} Très poliment, son chapeau à la main, Il s’arrêta d’vant le p’tit magasin. J’viens vous d’mander, madame, Votre fille pour femme. La belle-maman lui dit d’un air pincé : Donnez-vous donc d’abord la peine d’entrer. Le p’tit jeune homme entra Et le mariage se décida. Il fut d’abord bien content, mais le bel amoureux Devint de jour en jour plus anxieux. Quand vint le soir de la noce, ce fut encor bien pis. Lorsqu’il dut, près d’sa femme, se mettre au lit ! Ne pouvant faire autrement, il se coucha su' l’bord. La tête sous l’oreiller, il faisait l’mort ! Quand, soudain, le p’tit jeune homme Se dit : C’est trop bête en somme. Je n’peux pas Vraiment, rester comme ça ! {Refrain :} Très poliment, son chapeau à la main, Il s’arrêta d’vant le p’tit magasin. J’voudrais, ma p’tite Lucie, Ta fleur la plus jolie. Elle répondit d’un petit air vexé : Mais donne-toi donc, grosse bête, la peine d’entrer ! Le p’tit jeune homme entra Et prit la fleur qui s’trouvait là… |
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