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Création : Chavat et Girier (1901) - reprises : Charlus, Caudieux
Paroles - Théodore Aillaud - Musique : Eugène Daulnay - Éditeur : Chavat-Girier, Paris (1901)
J' vous présente maître Filardot, notaire
Passant sous les cieux pour être un homme austère
J' suis célibataire
Et dame ! sur la terre
Il faut par moment
S'offrir de l'agrément
Moi, quelquefois
Je m'aperçois
Que je ne suis pas d' bois
{Refrain :}
Alors, le soir
Quand il fait noir
Après minuit
Pendant la nuit
Je me dérouille
Et je vadrouille
Lorsque les braves gens sont couchés
J'éprouve le besoin de marcher
En sourdine, je vais plein d'ardeur
Faire mes coups en sondeur
Devant mes clients et les clercs de l'étude
D'un grave magistrat je garde l'attitude
Mais l' soir, plus d'épate
Je suis les p'tites chattes
Comme un gros matou
Je les poursuis partout
Pas vu, pas pris
Et puis, la nuit
Tous les chats noirs sont gris
{Refrain :}
Quand vient le soir
Et qu'il fait noir
Après minuit
Pendant la nuit
Je me dérouille
Et je vadrouille
Lorsque les braves gens sont couchés
J'éprouve le besoin de marcher
En sourdine, je vais plein d'ardeur
Faire mes coups en sondeur
Ainsi qu'un bon coq, j'agite encore ma crête
Plus tard, il faudra songer à la retraite
Lorsque la patraque
À la fin s' détraque
Adieu, le mouv'ment
Oui mais, en attendant
Tant que l' transport
Est assez fort
Et qu'il fonctionne encor
{Refrain :}
Quand vient le soir
Et qu'il fait noir
Après minuit
Pendant la nuit
Je me dérouille
Et je vadrouille
Lorsque les braves gens sont couchés
J'éprouve le besoin de marcher
En sourdine, je vais plein d'ardeur
Faire mes coups en sondeur