Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |
Titre : | Cette petite femme-là |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Christiné, Henri ; Mortreuil, Félix |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 1791 |
Numéro de matrice : | 24654-R |
Inscriptions complémentaires : | 15-5 |
Date de l'enregistrement : | 1908 ? |
Instruments : | monologue homme |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 91 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 27-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Féminisme - 'Elle est avocate, comme Mademoiselle Chauvin'. Allusion à Jeanne Chauvin (1862-1926), première femme avocat en France… en fait, la première après Olga Petit... [Voir : http://www.esraonline.com/index.php?pagination=view_article&id=1144] |
Texte du contenu : | Cette petite femme-là
Création : Mayol (1898, enregistré en 1903) - reprises : Gosset (1898), Maurel (1898), Dohmen (1898), Charlus (1898), Henri Léoni (1899), Victor Lejal (1899), Dutreux (1910) Paroles : Félix Mortreuil - Musique : Henri Christiné - Éditeur : Joubert Mayol : Je fis connaissance un soir au Rat Mort Dans le salon vert d’une étudiante Dix-huit ans au plus, une perle, un trésor Jolie comme un cœur et de plus savante Lorsque nous causâmes la belle enfant m' dit "Je parle toutes les langues et j' maintiens mon dire Veux-tu les connaître ?" Je lui répondis "Une langue pour ce soir, ça pourrait m' suffire" Elle est épatante, cette petite femme-là ! Comment donc qu'elle fait pour savoir tout ça ? Elle connaît l'argot, le javanais L' volapük et l'anglais Elle a passé son baccalauréat C'est miraculeux, l'instruction qu'elle a ! Pour les langues vivantes, et cætera Y en a pas deux comme ça ! Elle est avocate comme mam'zelle Chauvin Elle va même plaider en correctionnelle Hier, je la surprends en rentrant soudain Avec un jeune homme en gilet d' flanelle J' lui dis "Vous m' trompez et dans mon logement !" Elle me dit, mon loup, n' sois pas en colère J' te présente monsieur, mon premier client Il vient d' me confier une très bonne affaire" Elle est épatante, cette petite femme-là ! C'est phénoménal, le toupet qu'elle a Le matin, le soir, la nuit, le jour Faut qu'elle s'occupe toujours J' lui dis "Continue, ne te dérange pas T'as l'affaire en mains, surtout n' la lâche pas !" Et pour se tirer d' n'importe quel cas Y en a pas deux comme ça ! ------ Charlus : Je fis connaissance un soir au Rat Mort Dans le salon vert d’une étudiante Dix-huit ans au plus, une perle, un trésor Jolie comme un cœur et de plus savante Lorsque nous causâmes la belle enfant m' dit "Je parle toutes les langues et j' maintiens mon dire Veux-tu les connaître ?" Je lui répondis Une langue pour ce soir, ça pourra m' suffire Elle est épatante, cette petite femme-là ! Comment donc qu'elle fait pour savoir tout ça ? Elle connaît l'argot, le javanais L' volapük et l'anglais Elle a passé son baccalauréat C'est miraculeux, l'instruction qu'elle a ! Pour les langues vivantes, et cætera Y en a pas deux comme ça ! Elle est avocate comme mam'zelle Chauvin Elle va même plaider en correctionnelle Hier, je la surprends en rentrant soudain Avec un jeune homme en cal'çon d' flanelle J' lui dis "Vous m' trompez et dans mon logement !" Rassure-toi, mon loup, dit-elle sans colère J' te présente monsieur, un très bon client Qui vient d' me confier une très grosse affaire" Elle est épatante, cette petite femme-là ! C'est phénoménal, la nature qu'elle a Le matin, l' tantôt la nuit, le jour Faut qu'elle s'occupe toujours J' réponds "Continue, va, n' te dérange pas T'as l'affaire en mains, surtout n' la lâche pas !" Ah ! pour s'occuper d' n'importe quel cas Y en a pas deux comme ça ! Comme elle voulait jouer l' drame à Déjazet Elle allait dans l' jour, c'était nécessaire Voir le directeur dans son cabinet Afin d' lui montrer ce qu'elle savait faire Ils restaient chaque fois trois heures sans sortir Chez moi toute joyeuse un soir elle rentre M' dit "J'ai du talent, je vais réussir ! Je suis une artiste qu'a qué'qu' chose dans l' ventre" Elle est épatante cette petite femme-là ! J' savais pas vraiment qu'elle avait tout ça ! Elle est ingénue et dit les vers Comme mam'zelle Reichenberg Dans la grande revue de Monsieur Moreau C'est elle qui va faire la cuvette et l' pot Et pour imiter la grande Sarah Y en a pas deux comme ça ! |
Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |