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Titre : | Le C.A.É du P.L.M. |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Tourtal, Victor |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 2620 |
Numéro de catalogue : | 3223 |
Numéro de matrice : | 60797-RA+ |
Inscriptions complémentaires : | 26-12 |
Date de l'enregistrement : | 1910 |
Instruments : | chant homme, orchestre acc. |
État : | Exc++ |
Vitesse (tours/minute) : | 86 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss |
Date du transfert : | 28-03-2022 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Le C.A.E. du P.L.M.
Création : Victor Tourtal - reprises : Charlus, Fernandez (1911), Fernand (1912) Paroles et musique : Victor Tourtal - Éditeur : Société d'édition de la Lune Rousse (vers 1910) L'autre jour, gare de Lyon, su' l' quai Un monsieur pourtant distingué Bousculait tous les voyageurs Avec un air rageur Le monsieur tenait dans sa main Un horaire de la Compagnie Qu'il compulsait avec furie Évidemment, il n' trouvait rien Il ignorait, ce philistin Qu' les horaires, c'est comme les bottins C'est fabriqué pour être ach'té Mais pas pour renseigner Bref, dégoûté d' l'indicateur Il s'enfila sans crier gare Dans le bureau du chef de gare Et lui dit de toute sa hauteur : Pardon, monsieur, un renseign'ment Que je cherche depuis un moment Pourriez-vous m' dire si l' C.A.É. N' va pas bientôt passer ? Le C.A.É., qu'est-c' que c'est qu' ça ? Dit l' chef en grattant son crâne chauve Mais alors, hurlant comme un fauve Notre voyageur éclata : Qui m'a foutu des employés Qui n' connaissent même pas leur métier ? Vous mériteriez, tas d' feignants Que je m' plaigne à Mill'rand* ! Puis, vers le bureau du sous-chef Il se précipita plein d' rage Et sans saluer comme c'est l'usage Il lui demanda derechef : Pardon, monsieur, un renseign'ment Que je cherche depuis un moment Pourriez-vous m' dire si l' C.A.É. N' va pas bientôt passer ? Le C.A.É., qu'est-c' que c'est qu' ça ? Dit l' sous-chef d'un air imbécile Mais gueulant comme un sergent d' ville Notre voyageur éclata : Oh mais ça, espèce d'âne bâté Vous êtes plus nul qu'un député ! Vous mériteriez, tas d' crétins Que j'écrive au Matin Puis il repartit furibond Et s'approchant d'un homme d'équipe Qui béatement fumait sa pipe Il lui posa la même question Le C.A.É., répondit l' vieux J' sais pas du tout c' que c'est, monsieur Eh bien, dit l'homme estomaqué Je vais vous l'expliquer Ce sont les lettres de chaque mot Combinaison pleine d'adresse Et c'est du Côte-d'Azur-Express Qu'il s'agit, espèce de fourneau Ah, bien ! dit l'homme, ah ! c'est pas d' veine L' C.A.É., vous l'avez manqué Mais, rassurez-vous, l' C.O.N. Est encor sur le quai * Alexandre Millerand, futur président de la République, était alors ministre des Travaux publics, des Postes et Télégraphes. |
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