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Titre : | Le candidat muet | ||
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] | ||
Genre : | Monologue comique | ||
Fichier audio : | |||
Photo(s) : | |||
Support d'enregistrement : | Disque | ||
Format : | 29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) | ||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||
Marque de fabrique, label : | Pathé | ||
Numéro de double-face : | 2685 | ||
Numéro de catalogue : | 1896 | ||
Numéro de matrice : | 76801-RA-5 | ||
Inscriptions complémentaires : | 7-9-12 | ||
Date de l'enregistrement : | 1909 | ||
Instruments : | Déclamation, diction, monologue | ||
État : | Exc++ | ||
Vitesse (tours/minute) : | 91 | ||
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss | ||
Date du transfert : | 29-03-2022 | ||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Dans l'esprit du Muet mélomane, Contenu à tiroirs, sur l'air de : L'enfant du cordonnier ; la tonkinoise ; le sixième étage ; vive la paresse ; ?? ; un sou par jour ; Fermez les portes ; Ah ! Si vous voulez d'l'amour ; l'amour est enfant de Bohème ; Non ! Je ne marche pas ! ; Le j'menfichiste ; ?? ; la Marseillaise ; l'Internationale ; la Mattchiche ; ?? ; Au r'voir | ||
Texte du contenu : | Le candidat muet
Création : Charlus (1908) - reprise : Jean Péheu Paroles : Charles Demigne - Musique : Raoul Georges - Editeur : Marcel Labbé, Paris Nous avons dans notre circonscription un candidat muet qui s'est cassé la voix en tombant du tramway et qui vient aux réunions avec un piston dont il joue pour répondre aux questions qu'on lui pose. Son comité le présente pour qu'il n'engueule pas les ministres et qu'il ne dise pas de gros mots à la chambre. C'est une trouvaille ! Voici le compte-rendu de la réunion d'hier où je l'ai interpellé. Citoyen candidat, êtes-vous un enfant du peuple ? (1) L'enfant du cordonnier Vous êtes le fils d’un gniaf, il n’y a aucun déshonneur à c'la. Êtes-vous marié ou célibataire ? (2) La_petite_Tonkinoise Vous êtes gobé d’une petite. Donc vous êtes garçon. Où habitez-vous ? (3) Le sixième étage Vous habitez au sixième Quelle profession exercez-vous ? (4) Rip (Planquette) : Vive la paresse Vous aimez la paresse. Excellente qualité pour faire un député. Pourquoi briguez-vous nos suffrages ? (5) Faust (Gounod) : Le veau d'or est toujours debout Ah ! ah ! Le veau d’or est toujours debout. L'assiette au beurre, quoi ! Mais vous allez toucher quinze mille balles. Avec ça, on pourrait doter les retraites ouvrières. Que pensez-vous donner aux retraités du travail ? (6) (titre non trouvé) Un sou par jour ? Vous vous fichez du monde ! À propos, que pensez-vous des opérations d'inventaire (7) (titre non trouvé) Vous leur conseillez d' fermer les portes ? Pas mal ! Êtes-vous pour le mariage, le divorce ou l'union libre ? (8) Ah ! Si vous voulez d' l'amour Si vous voulez d' l'amour, n'attendez pas huit jours ? Vous êtes donc pour l'union libre. (9) Carmen (Bizet) : L'amour est un oiseau rebelle Ah ! ah ! c' qui fait que vous n' voterez pas de loi contre lui, c'est parfait. Voterez-vous l’impôt sur le revenu ? (10) Non ! je ne marche pas ! Vous n’ marchez pas. À la bonne heure ! Que pensez-vous de la guerre du Maroc ? (11) Le j' m'enfichiste Ah ! ah ! vous restez tranquillement dans votre trou à l’abri des coups. Vous n'êtes qu'un ignoble fumiste ; je n’ voterai pas pour vous. Alors, vexé, mon candidat se met à jouer : (12) (titre non trouvé) Entendant cela, les partisans du muet se mettent à crier : À la porte ! sortez-le ! (13) La_Marseillaise À ce signal, cent poings s'élèvent, menaçants dans ma direction. Qu'est-ce que c'est ? m'écriai-je (14) L'Internationale La lutte finale ? Alors les poings s'abattent, les coups pleuvent et j' m'écrie : À moi, citoyens ! on m' flanque une danse ! (15) La_Mattchiche La danse nouvelle ? mais c'est un assassinat, une indignité ! (16) (titre non trouvé) Oui, mais ça m'en fait à moi, du mal ! Au secours ! à moi ! Enfin, roué de coups, bousculé, meurtri, je fus jeté à la porte et comme je fuyais, éperdu, l'enragé piston entonnait (17) Au r'voir Quand est-ce qu'on se reverra ? Eh ben, mon vieux salaud, c'est pas d' sitôt ! |
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