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Titre : | L'inauguration | ||
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] | ||
Genre : | Café-concert | ||
Fichier audio : | |||
Photo(s) : | |||
Support d'enregistrement : | Disque | ||
Format : | 24 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique) | ||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||
Marque de fabrique, label : | Pathé | ||
Numéro de catalogue : | 1940 | ||
Numéro de matrice : | 5268-C | ||
Vitesse (tours/minute) : | 94 | ||
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 2,5ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss | ||
Date du transfert : | 04-04-2023 | ||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. | ||
Texte du contenu : | L'inauguration
Ayant la rage Folle du voyage L' ministre partit hier Ouvrir un p'tit ch'min d' fer De sa voiture Il l'inaugure Par un discours En présidant l' parcours À la fin de la cérémonie Comme ça n' pouvait pas s' passer d'harmonie Pour rehausser la solennité Arrive l'orphéon d' la localité Et comme une petite folle Quand l' ministre colle Un tas d' mérites agricoles (??) Ceux d' l'orphéon en chœur Se mettent, pleins d'ardeur À brailler de tout leur cœur : {Refrain :} Plaisir ! bonheur ! Rien n'est beau, rien n'est bon Comme une inauguration ! Tous nos vœux pour l'administration Qui procède à l'inauguration Cette petite voie étroite Rien n' s'oppose à c' qu'on l'exploite Elle est ouverte tout du long À la circulation Autre voyage Pour son mariage L' ministre vient tout droit Dans l' même petit endroit Voulant, plein d' flamme Avec sa femme Sans aucun bruit Passer sa première nuit V'là l'orphéon qui vient sous sa f'nêtre Se disant qu' ça lui f'ra plaisir peut-être Avec accompagn'ment de tambour Chantons lui l' refrain de l'autre jour Et juste au même instant Où la pauvre enfant Dit en soupirant : Maman ! Ceux d' l'orphéon en chœur Se mettent, pleins d'ardeur À brailler de tout leur cœur : {au Refrain :} Tous ses sens, amoureusement La désiraient éperdument {Refrain :} Elle avait seize ans Lui, dix-huit à peine C'était le printemps Saison souveraine Il fit mille serments Le cœur en délire Connut les tourments Sans oser rien dire Elle avait seize ans C'était le printemps ! Pour l'embrasser plus longuement Il chercha des endroits bien sombres Ils étaient assis sur un banc Quand, tremblantes, passèrent deux ombres C'est trop d'aplomb, disait le vieux D' s'embrasser de façon pareille Quel siècle ! Où allons-nous, mon Dieu ? Quand soudain j'entendis la vieille Elle disait : Tais-toi, ronchonneux Jadis nous avons fait comme eux {Refrain :} Moi, j'avais seize ans Toi, dix-huit à peine C'était le printemps Saison souveraine Quand je te disais : V'là des gens qu' ça choque Toi, tu m'embrassais Disant : Je m'en moque Nous avions vingt ans C'était le printemps ! |
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