Création : Frédéric Achard (1880 aux Bouffes-Parisiens) - Paroles : Jules Prével, Paul Ferrier - Musique : Louis Varney - Éditeurs : Choudens père et fils, Paris (1880)
L'amour n'est pas, quoi qu'on en dise
Un sentiment blâmable en soi
Il va de pair, nous dit l’Église
Avec l'espérance et la foi
Les pères après les apôtres
Sont d'accord sur le premier point
Que la morale nous enjoint
De nous aimer les uns les autres
Aimons-nous, aimons, aimons-nous donc
Tel est mon prêche
Qui n'aime pêche
Aimons-nous, aimons, aimons-nous donc
De Cupidon vive la flèche !
Aimons-nous, aimons, aimons-nous donc
Tel est mon prêche
Qui n'aime pêche
Aimons-nous donc, aimons-nous donc
De Cupidon vive la flèche et le brandon !
L'amour qu'on vous peint effroyable
N'a rien qui vous doive effrayer
Ce petit dieu n'est qu'un bon diable
Qu'on ne peut pas calomnier
Et loin d'en maudire les chaînes
Me conformant aux livres saints
Moi, si j'aime tous mes prochains
J'aime encor toutes mes prochaines
Aimons-nous, aimons, aimons-nous donc
Tel est mon prêche
Qui n'aime pêche
Aimons-nous, aimons, aimons-nous donc
De Cupidon vive la flèche !
Aimons-nous, aimons, aimons-nous donc
Tel est mon prêche
Qui n'aime pêche
Aimons-nous donc, aimons-nous donc
De Cupidon vive la flèche et le brandon !