Création : Marie Desclauzas (1872 aux Fantaisies-Parisiennes de Bruxelles) - Paroles : Clairville, Paul Siraudin et Victor Koning - Musique : Charles Lecocq - Éditeur : Brandus et Cie
Tournez, tournez
Qu'à la valse on se livre
Elle charme, elle enivre
Les cœurs, les cœurs passionnés
Tournez encor
Tout valse en ce bas-monde
L'alcyon tourne sur l'onde
Le flot sous l'astre d'or
Tournez, tournez
Elle charme, elle enivre
Tournez, tournez
Tendrement valsez
Tournez, tournez
Qu'à la valse on se livre
Elle charme, elle enivre
Les cœurs passionnés
Tournez !
La feuille tourne au souffle qui l'emporte;
L'aile au zéphyr, la fleur sous ses baisers,
Au tourbillon qui gaîment nous transporte
Laissons aller nos pas et nos pensers.
Lorsque s'envole
Sa course [note] folle
Comme un beau jour passe en riant la nuit,
L'heure attentive
S'enfuit plus vive,
Et pour chasser la douleur ou l'ennui
Tournez, valsez
Tournez, valsez
Ah ! tournez, tournez
Qu'à la valse on se livre
Elle charme, elle enivre
Les cœurs, les cœurs passionnés
[Tournez encor
Tout valse en ce bas-monde
L'alcyon tourne sur l'onde
Le flot sous l'astre d'or, tournez
A ses accords naît une tendre ivresse,
Les doux regards se cherchent sans détours,
Le coeur palpite et chaque main se presse,
Et l'on promet tout bas d'aimer toujours.
Aimer, charmer,
Poème suprême,
Aimons,
Valsons,
L'amour qu'inspire
Un doux sourire
Et qu'on désire
Naît sous l'empire de ses heureux sons,
Ah ! valsons, valsons, valsons
Ah ! Tournez, tournez,
Qu'à la cvalse on se livre
Elle charme, elle enivre
Les coeurs passionnés, ah !]
Ainsi qu'un jour heureux,
Le couple radieux
En tournant gaîment
Passe avec grâce tout joyeux
Tournez ! tournez !
Ah ! tournez ! tournez !