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Titre : | L'Aiglon ; régner ! |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Rostand, Edmond |
Interprète(s) : | Leitner, Jules |
Genre : | Diction : poème |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement acoustique) |
Marque de fabrique, label : | Gramophone |
Numéro de catalogue : | GC-31319 |
Numéro de matrice : | 5249h |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
Vitesse (tours/minute) : | 76 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 2,5ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss |
Date du transfert : | 18-03-2024 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | L'Aigloi ; régner !
Régner ! C'est dans ton vent dont le parfum de gloire Commence à me rapatrier Qu'au moment de partir je devais venir boire, Wagram, le coup de l'étrier !... Régner ! Qu'on va pouvoir servir de grandes causes Et se dévouer à présent Reconstruire, apaiser, faire de belles choses Ah ! Prokesch ! Que c'est amusant ! Prokesch, tous ces vieux rois dont les âmes sont sourdes Oh ! comme ils doivent s'ennuyer ! J'ai les larmes aux yeux. Je me sens les mains lourdes Des grâces que je vais signer ! Peuple qui de ton sang écrivis la légende, Voici le fils de l'Empereur. Oh ! toute cette gloire, il faut qu'il te la rende Et qu'il te la rende en bonheur ! Peuple, on m'a trop menti pour que je sache feindre J'ai trop souffert pour t'oublier Liberté, Liberté, tu n'auras rien à craindre D'un Prince qui fut prisonnier ! La guerre désormais, ce n'est plus la conquête Mais c'est le droit que l'on défend (Ah ! Je vois une mère, au dessus de sa tête Élever vers moi son enfant !) D'autres noms désormais je veux qu'on s'émerveille Que Wagram et que Rovigo ; Mon père aurait voulu faire prince Corneille Je ferai duc Victor Hugo ! Je ferai... je ferai... je veux faire... je rêve Ah ! je vais régner ! J'ai vingt ans ! Une aile de jeunesse et d'amour me soulève. Ma Capitale ! Tu m'attends ! Soleil sur les drapeaux ! multitudes grisées, Ô retour, retour triomphal ! Parfum des marronniers de ces Champs-Élysées Que je vais descendre à cheval ! Il m'acclamera donc, ce grand Paris farouche ! Tous les fusils seront fleuris. On doit croire embrasser la France sur la bouche Lorsqu'on est aimé par Paris ! |
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