Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |
Titre : | Le lac | |||||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Bernhardt, Maurice | |||||||
Interprète(s) : | Bernhardt, Sarah | |||||||
Genre : | Diction : théâtre | |||||||
Fichier audio : | ||||||||
Photo(s) : | ||||||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | |||||||
Format : | Standard (enregistrement acoustique) | |||||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | |||||||
Marque de fabrique, label : | Pathé | |||||||
Numéro de catalogue : | 2022 | |||||||
Numéro de matrice : | 2163bk | |||||||
Date de l'enregistrement : | 1903 | |||||||
Instruments : | Déclamation, diction, monologue | |||||||
Vitesse (tours/minute) : | 160 | |||||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 78t sur Ortofon, Elberg MD12 : courbe flat | |||||||
Date du transfert : | 03-04-2024 | |||||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Ce cylindre est fêlé, mais il présente le meilleur état audio que l'on puisse espérer de Sarah Bernhardt chez Pathé. | |||||||
Texte du contenu : | Le lac
Loin, par-delà les mers, sous le ciel des Tropiques Dans l'ombre virginale où s'endort la forêt Sous l'enchevêtrement des lianes antiques Brusque, un trou furieux de lumière apparaît Il s'élargit, dardant et brûlant les prunelles Comme un métal fondu qui bout sous le soleil Et voilà qu'au sortir des voûtes éternelles C'est un lac engourdi dans son vaste sommeil Un lac de plomb, pesant et mort, que rien ne trouble Un lac dont nul frisson ne ternit le miroir Et que caresse seul, de son sillage double Le glissement furtif des cygnes au cou noir Sur ses bords, s'élançant et retombant par groupes Tremblent de vastes lys aux mystiques pâleurs Et sur l'eau, les lotus, comme de larges coupes Reçoivent par flocons les pétales des fleurs Et comme d'autres fleurs qui passent autour d'elles Mais vivantes, des vols de papillons zébrés Emplissent l'air léger d'un bruissement d'ailes Qui trouble au loin la paix des silences sacrés Et la vie est partout, si chaude et si puissante Que, malgré moi, je cherche au fond du ciel sans fin À revoir dans la vie la trace encore présente Qu'y laissèrent les doigts de l'ouvrier divin Maurice Bernhardt |
Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |