Création : Odette Darthys (1923 dans la revue du Perchoir Montmartre) - reprises : Mayol, Alibert- Paroles : Fernand Rouvray, Jean Rodor - Musique : Vincent Scotto - Éditeur : Les Éditions du Music-Hall / Enoch et Cie.
Sur le boulevard des Italiens
Je m'en souviens
Une belle brune aux yeux bleus
Me faisait les doux yeux
Devant ce sourire si joli
Je me suis dit
"C'est un béguin certainement
Allons-y carrément"
J'offris mon bras
Elle ne refusa pas
Ah !
{Refrain :}
Quand une femme vous fait les doux yeux
Prenez garde
La femme est roublarde
Quand une femme vous fait les doux yeux
Prenez garde à votre cœur, messieurs
Madame, huit heures viennent de sonner
Allons dîner
Dans un salon particulier
Chez Boislève, au premier
En souriant, elle commanda
Des vins, des plats
Poulet, poisson, pâté, homard
Du champagne, du pommard
Après tout ça
Je m' disais "Ça n' va pas"
Ah !
{Refrain :}
Quand une femme vous fait les doux yeux
Prenez garde
Elle aime les poulardes
Quand une femme vous fait les doux yeux
Prenez garde à votre cœur, messieurs
Chez moi pourtant, pendant ce temps
Ma femme, rageant
Disait "Deux heures du matin
Où est-il, ce coquin ?"
Quand soudain, m'entendant monter
Dans l'escalier
Elle me reçut très gentiment
Tout en me souriant
Mais dans sa main
Elle tenait un gourdin
Ah !
{Refrain :}
Quand une femme vous fait les doux yeux
Prenez garde
La femme est roublarde
Quand une femme vous fait les doux yeux
Oh la la ! Prenez garde à votre cœur, messieurs !