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Titre : | Les poches |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Marinier, Paul |
Interprète(s) : | Mayol, Félix |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | |
Support d'enregistrement : | Disque |
Format : | 29 cm saphir (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de double-face : | 4459 |
Numéro de catalogue : | 22 |
Inscriptions complémentaires : | 20-7-23 |
Date de l'enregistrement : | 1923-06-xx - 1923-07-xx |
Instruments : | orchestre acc. |
Vitesse (tours/minute) : | 82 |
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 2,5ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss |
Date du transfert : | 18-09-2024 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Les poches
Paroles et musique : Paul Marinier - Éditions Mayol Je vais vous dire une chanson nouvelle Mais comme je n' la sais pas très bien encor J' vais la passer à mon souffleur fidèle En le priant de m' souffler un peu fort Ça marchera comme ça sans anicroche Mais où est-elle ? Nom d'un chien, faudrait voir Je croyais bien l'avoir mise dans ma poche Dans l'intention de l'essayer ce soir Ça, c'est la lettre de ma maîtresse chère Non, c'est une note que demain j'ai à payer Ça, c'est un mot de mon propriétaire Pour m'informer qu'il double mon loyer Une bague pour ma femme, pour ma maîtresse une broche Confondons pas, ça pourrait arriver C'est étonnant, quand on fouille dans ses poches On n' trouve jamais c' qu'on voudrait y trouver On pourrait faire une amusante étude Sur le rôle des poches ici-bas C'est pour les uns familière attitude Que feraient-ils, dieu ! s'ils n'en n'avaient pas Pour mieux siffler dans la rue, le gavroche Plonge en les siennes à les faire gonfler S'il n'avait pas ses deux mains dans ses poches Ce serait à croire qu'il n' saurait pas siffler Le financier, ce cauteleux apôtre Dans son gousset a ses doigts comme maintien Il sait si bien vider l' gousset des autres Qu'il se méfie qu'on lui vide le sien Rappelez-vous, lorsque vous étiez mioches Que vous retiriez votre culotte le soir Ce que contenait l'intérieur de vos poches Tout c' qu'on peut mettre, excepté un mouchoir Le collégien y cache sa cigarette Tout allumée quand il voit venir le pion Il brûle d'amour pour la blonde Suzette Il brûle aussi l'envers de son caleçon Poches de savant profondes comme des sacoches Poches de maçon et poches de tourlourou Mais je n' vais pas vous citer toutes les poches Faudrait qu' j'en aie une pochetée pour le coup Y en a qui naissent les poches bien remplies De billets bleus qui leur feront grand bien D'autres, hélas, durant leur chienne de vie Y fouilleront sans trouver jamais rien Ces trois illustres, Joffre, Pétain et Foch Sont venus au monde avec, à c' qu'on prétend Un bâton d' maréchal dans leur poche Tout l' monde n'en dit pas autant et pourtant… Le p'tit cousin Léon, Paul ou Étienne Faisant danser sa cousine dans un bal Se sent aussi quelque chose dans la sienne Mais ça n'est pas un bâton d' maréchal Méfiez-vous donc, mesdames, les temps sont proches Où quelques-unes au regard malicieux Pour n'avoir pas eu les yeux dans leur poche Auront, peuchère, des poches sous les yeux Voici la poche aux armes meurtrières Gare au Browning et gare aux ricochets Qu'est-ce que c'est qu' ça ? Dans ma poche de derrière Voilà qu' je retrouve la chanson que j' cherchais Ça, c'est idiot, c'est à s' fiche des taloches Il est trop tard pour vous la gazouiller Contentez-vous d' ma chanson sur les poches Quant à celle-ci, vous pouvez vous fouiller Vous fouiller, oui, mais pour que rien ne cloche En esquissant ce geste-là surtout Ne gardez pas vos deux mains dans les poches Pour m'applaudir, ça vous gênerait beaucoup |
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