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Titre :Le p'tit rat de l'opéra, ou la danseuse et le vieux comte
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Scotto, Vincent ; Bertet, Jean
Interprète(s) :Mayol, Félix
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :4429
Numéro de catalogue :2615
Inscriptions complémentaires :22-9-19
Date de l'enregistrement :1918-07-xx
Instruments :orchestre acc.
Vitesse (tours/minute) :80
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 2,5ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss
Date du transfert :18-09-2024
Commentaires :Texte du contenu ci-joint.
Texte du contenu :Le p'tit rat de l'Opéra

Paroles : Jean Bertet, Vincent Scotto - Musique : Vincent Scotto - Éditeur : Oscar Dufrenne (1918)


C’était un p’tit rat de l’Opéra
Qui gaiement dansait la gavotte
Devant un noble comte très vieux
Qui la reluquait de ses yeux malicieux
Le p’tit rat sans cesser d’gigoter
En souriant montrait ses quenottes
Pensant : Sapristi, ah ! quel pocheté !
C’est un air raté, bien raté

Mais l’vieux comte allumé regardait
Ses p’tits seins qui sautaient
En s’disant : Oh ! qu’elle est belle !
Palsambleu, sans ce sacré tutu
Y a longtemps qu’j’aurais vu son p’tit nez

Mais le petit rat de l’Opéra
Avait remarqué ses œillades
Tout en lançant ses ailes de pigeon
Elle pensait : Quand plumerai-je donc ce dindon ?
Gracieuse, elle esquissait des p’tits pas
Des jetés battus, des gambades
Et tout en faisant un entrechat
Elle lui montra son p’tit bras

Mais l' vieux comte, allumé, s' trémoussait
En s' disant "Crac, ça y est !
V'là tout mon corps qui s'agite
J' sens remuer mes deux jambes et mes bras
Y a que l' reste un peu plus bas qui remue pas"

Mais le petit rat de l’Opéra
Pour l’émoustiller… hop ! l’enlace
En dansant, elle dit tout à coup :
Oh ! mon gros loulou, c’que t’es mou ! c’que t’es mou !
J’ai quinze ans, ça n’devrait pas t’laisser froid
Devant ma jeunesse, tu es de glace
Mes jarrets sont raides comme du bois
Ben, mon vieux comte, c’est pas comme toi

Mais l' vieux comte lui répond, tremblotant
"Justement, tu as quinze ans
Je risque la cour d'assises"
"T'en fais pas, qu'elle lui dit en sortant
Avant qu' tu sois prêt, moi j'aurai dix-huit ans"



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