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Titre :Quand Johnny va voir sa belle, chanson nègre [By the Campfire]
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Wenrich, Percy ; Boyer, Lucien
Interprète(s) :Mayol, Félix
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :4453
Numéro de catalogue :3214
Inscriptions complémentaires :9-3-23
Date de l'enregistrement :1920-12-xx
Instruments :orchestre acc.
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 2,5ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss
Date du transfert :18-09-2024
Commentaires :Texte du contenu ci-joint. Chanson d'importation : adaptation de By the Campfire
Texte du contenu :Quand Johnny va voir sa belle

Paroles : Lucien Boyer - Musique : Percy Wenrich - adaptation de By the Campfire - Éditeur : Salabert, Paris (1919)


Partout l'amour a ses troubadours
À Napoli, sous le ciel joli
À Séville et à Grenade
Sérénade
À Chicago c'est sur le banjo
Que les amants grattent leurs serments
Et de tous ces Roméo
C'est Johnny le plus beau

{Refrain :}
Quand Johnny va voir sa belle
Voilà comment il l'appelle
En s'accompagnant sur le banjo
Avec les grelots
Sous sa fenêtre -nêtre
Espérant la voir paraître
Toujours encore, encore
Il chante jusqu'à l'aurore
Avec le jazz-band
Avec le jazz-band
Souvent, après une averse
Qui le glace, le transperce
Il attrape un rhume de cerveau
Atchoum, atchoum !
Et les deux pieds dans l'eau
En se mouchant crescendo
Le pauvre Johnny, comme un grand nigaud
Racle son banjo

Et chaque soir, palpitant d'espoir
Johnny revient sans obtenir rien
Il faut voir comme il enrage
Quel tapage !
À ce fracas, le chien et le chat
Toute la nuit hurlent après lui
Et les voisins réveillés
À leur tour sont sur pieds

{Refrain :}
Quand Johnny va voir sa belle
Voilà comment il l'appelle
En s'accompagnant sur le banjo
Avec les grelots
Sous sa fenêtre -nêtre
Espérant la voir paraître
Toujours encore, encore
Il chante jusqu'à l'aurore
Avec le jazz-band
Avec le jazz-band
Ah, qu'est-ce qu'i' prend pour son rhume
On lui jette des légumes
Ah, c'est bon pour le rhume de cerveau
Atchoum, atchoum !
Et les deux pieds dans l'eau
En se mouchant crescendo
Le pauvre Johnny, comme un grand nigaud
Racle son banjo

Cette chanson est une leçon
Pour les rêveurs qui, la bouche en cœur
Vont jouer sans crier gare
De la guitare
En si bémol comme un rossignol
Ils vont chantant et pendant ce temps
Arrive un cambrioleur
Qui leur prend leur bonheur

{Refrain :}
Quand Johnny va voir sa belle
Voilà comment il l'appelle
En s'accompagnant sur le banjo
Avec les grelots
Sous sa fenêtre -nêtre
Espérant la voir paraître
Toujours encore, encore
Il chante jusqu'à l'aurore
Avec le jazz-band
Tout le temps, il ….
Pendant ce temps la donzelle
Roucoule comme une tourterelle
Mais avec un autre tourtereau
Et pendant que là-haut
Ils font l'amour crescendo
Le pauvre Johnny, comme un grand nigaud
Racle son banjo



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