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Titre :La jolie blanchisseuse
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Ascione, Raphaël ; Mas, A. ; Arezzo, P.
Interprète(s) :Mayol, Félix
Genre :Café-concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de double-face :4447
Numéro de catalogue :2686
Inscriptions complémentaires :18-2-21
Date de l'enregistrement :1920-09-xx
Instruments :orchestre acc.
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 2,5ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss
Date du transfert :18-09-2024
Commentaires :Texte du contenu ci-joint. Autre titre : Ma jolie blanchisseuse
Texte du contenu :La jolie blanchisseuse

Paroles : A. Mas - Musique : Raphaël Ascione, P. Arezzo- Éditions Mayol (1920) - Autre titre : Ma jolie blanchisseuse


Si vous m' voyez l' sourire
Permettez-moi d' vous dire
Que pour de jolis yeux
Ce soir je prends cet air joyeux
Oui, je suis en gaieté
Et c' que je vais vous chanter
C'est pour mon p'tit tointoin
La jolie blanchisseuse du coin
C'est vraiment surprenant
L' ravage qu'elle a fait là-d'dans

Qu'elle est bien
Nom d'un chien !
C'est sûr'ment la plus jolie des blanchisseuses
J'en suis fou
D' ce bijou
Car je n'en connais pas de plus capiteuse
Travaillant
Constamment
Elle est impassible à tous les boniments
Même quand on essaie d' lui dire
Des trucs pour la faire rougir
Elle ne s'arrête pas d' blanchir

Lorsque dans ma chambrette
Elle portait mes manchettes
Et mes cols, chaque huit jours
Je lui faisais un brin de cour
J' lui disais "Sois m'amour
Ma sirène pour toujours"
"Votre sirène, ah ça non !
Ça finit trop en queue d' poisson"
Ris donc pas
Ça m' tient là
Elle m' disait, "J' crois qu' c'est plus bas"

Qu'elle est bien
Nom d'un chien !
Rien pour vous, j' garde tout pour la blanchisseuse
Je suis fou
D' ce bijou
Car je n'en connais pas de plus capiteuse
Elle a d' ça
Et puis d' ça
Comment pouvoir résister à c'tte gosse-là ?
Quand elle portait mon linge blanc
Disant "c'est raide et r'luisant"
J' répondais "J' t'en offre autant"

Bref, comme j'étais fou d'elle
Je fus d'mander son aile
Sa mère d'un air pincé
Me dit "J' veux bien mais faut r'passer"
"Faut r'passer ?" que j' lui dis
J'ai pris sur l'établi
Une vieille chemise de nuit
Et j'y ai fait voir mes trente-six plis
Ahurie
Abrutie
Sa mère a dit oui et d'puis

Elle m'aime bien
Nom d'un chien
Et maintenant tous deux nous vivons à notre aise
J' suis heureux
Comme un dieu
J' fais la joie des p'tites ouvrières et j'empèse (avec l'amidon)
Tant que j' peux
Oui, messieurs
J'amidonne, je tuyaute et j' plisse encore mieux
Et j'ai, l'été comme l'hiver
Au milieu d' mes ouvrières
Toujours mon p'tit fer en l'air



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