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Titre : | Bou-dou-ba-da-bouh !, chanson nègre | ||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Valsien, Albert [Albert Valensi] ; Boyer, Lucien | ||
Interprète(s) : | Mayol, Félix | ||
Genre : | Café-concert | ||
Fichier audio : | |||
Photo(s) : | |||
Support d'enregistrement : | Disque | ||
Format : | 29 cm saphir (enregistrement acoustique) | ||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||
Marque de fabrique, label : | Pathé | ||
Numéro de double-face : | 4411 | ||
Numéro de catalogue : | 4034-3 | ||
Inscriptions complémentaires : | 25-4-19 - 21-10-20 | ||
Date de l'enregistrement : | 1914-05-xx | ||
Vitesse (tours/minute) : | 78 | ||
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 5,0ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar duo declickle, dehiss | ||
Date du transfert : | 04-10-2024 | ||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. | ||
Texte du contenu : | Parmi les Sénégalais
Qu'on fit venir pour la revue L'jour du Quatorze Juillet Se trouvait la chose est connue Un grand gaillard à la peau noire Aux dents comme l'ivoire Je vais vous conter son histoire Dans cette chanson D'abord voici le nom De ce brave garçon Y s'app'lait Bou-dou-ba-da-bouh Y jouait d'la flûte en acajou Je n'exagèr' pas C'était l'plus beau gars De tout' la Nouba Ah ! Ah ! Quand son régiment défilait Au son joyeux flageolets Le Tout-Tombouctou Admirait surtout Celui d'Bou-dou-ba-da-bouh En se promenant un matin Au coin d'la ru' du Quatr' Septembre Il connut un p'tit trottin Aux cheveux dorés comme l'ambre Ils s'aimèrent toute une semaine Mais l'Turco.. pas d'veine R'partit sur la terre africaine Ce fut déchirant Et la bonne enfant Disait en pleurant Y s'app'lait Bou-dou-ba-da-bouh Y jouait d'la flûte en acajou Et voilà qu'il s'en va [variante : Je n'exagèr' pas] Dans le Sahara [variante : C'était l'plus beau gars] Avec la Nouba Ah ! Ah ! Tout's les femm's sont folles de lui Et c'qui m'désole c'est qu'aujourd'hui Cell's de Tombouctou Doivent faire joujou Avec Bou-dou-ba-da-bouh Ell' ne cessait de gémir (*) Et s'lamentait de son absence Il faut bien en convenir L'Turco l'avait prise par les sens Dans l'affolement de son êre Elle osa s'permettre D'écrir' même dans une lettre À M'sieur Poincarré J'ai le coeur si navré ! Où est mon adoré ? Y s'app'lait Bou-dou-ba-da-bouh Y jouait d'la flûte en acajou Savez-vous oui-da Quand il reviendra Avec la Nouba ? Ah ! Ah ! Il jou' si bien du flageolet Que si l'État m'payait son billet J'vais aller, c'est fou Jusqu'à Tombouctou R'trouver Bou-dou-ba-da-bouh Un soldat de la Légion Un jour vint frapper à sa porte Bien qu'ell' temblât d'émotion Ell' se contint et resta forte Parlez-moi, vite, lui dit-elle ! Voilà... Mad'moiselle... Je vous apporte des nouvelles D'un de mes amis À qui j'ai promis D'vous dire... c'que... j'vous dis Y s'app'lait Bou-dou-ba-da-bouh Il fit son devoir jusqu'au bout Et dans un combat Il est mort là-bas Avec la Nouba Ah ! Ah ! Oui mais en mourant sur son coeur Il a pris sa bell' croix d'honneur Mam'zelle c'est pour vous C'était l'seul bijou Du pauvr' Bou-dou-ba-da-bouh |
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