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Titre :La fuite et l'arrestation de monsieur Boulaine
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Fursy, Henri [Henri Dreyfus]
Interprète(s) :Fursy, Henri [Henri Dreyfus]
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :25 cm aiguille (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Gramophone and Typewriter
Numéro de catalogue :GC-2-32684
Numéro de matrice :1500-f-I
Date de l'enregistrement :1903
Vitesse (tours/minute) :74
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,0CT sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X declick, decrackle
Date du transfert :18-02-2025
Commentaires :Texte du contenu ci-joint. Poursuivi notamment pour escroqueries, condamné pour abus de confiance le 14 avril 1902, arrêté le 2 octobre 1902, le banquier Alexandre Boulaine s'évade le 21 octobre 1902 au sortir d'une séance d'instruction d'enquête. Cette chanson résume les nombreux articles de presse qui décrivent l'arrestation et l'évasion dans le détail (21 octobre 1902), par exemple dans Le petit parisien, du 23 au 29 octobre 1902. Escroquerie, finances, financiers
Texte du contenu :La fuite et l'arrestation de monsieur Boulaine

racontée par mademoiselle Claire Trotignon, soubrette intéressée, chanson rosse tout de même.

Qu'est-ce que vous en dites de ce monsieur Boulaine
Ce financier qu'on avait mis à la châine
Ah ! mes enfants !

Il avait lâché les agents d'la sûreté
Qui étaient chargés d'le conduire à la Santé
Ah ! mes enfants !

Pourtant à cause de l'importance du crime
On l'avait soumis au plus sévère régime
Ah ! mes enfants !

C'est à peine si on lui permettait de voir
Sa femme le matin et ses amis le soir
Ah ! mes enfants !

Au lieu de s' prom'ner dans l'panier à salade
C'est dans un sapin qu'il fallait qu'il s' balade
Ah ! mes enfants !

Et l'soir aggravant l'régime qu'il subissait
On l'conduisait voir toutes les pièces à succès
Ah ! mes enfants !

En sortant de là, raffinement atroce
Chez monsieur Lapré on l'emmenait faire la noce
Ah ! mes enfants !

Et s'il n' couchait pas chez lui rue d’Offémont
C'est que son hôtel n'était plus à son nom
Ah ! mes enfants !

Eh bien, malgré ces précautions insolites
Faut-il qu'il soit fort ! il a pu prendre la fuite
Oui ! mes enfants !

Latude pour le faire avait mis 35 ans
Boulaine j'en suis sûr a bien mis 35 francs
Ah ! mes enfants !

Mais comme tous les gens qui furent ses complices
N'sont pas les amis de c' bon monsieur Monis
Ah ! mes enfants !

Il a pu s'cacher dans l'cabinet d'toilette
Et dans la ch'mise bleue de mademoiselle Arlette
Ah ! mes enfants !

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Noms cités :
Lapré : restaurant Lapré, rue Drouot
Claire Trotignon, femme de chambre d'Alphonsine Duclaux, actrice de théâtre, 30 rue Cardinet.
Ernest Monis (1846-1929, ministre de la Justice du 22 juin 1899 au 7 juin 1902.
Mlle Arlette = Mme Alphonsine Duclaux.
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Poursuivi notamment pour escroqueries, condamné pour abus de confiance le 14 avril 1902, arrêté le 2 octobre 1902, le banquier Boulaine s'évade le 21 octobre 1902 au sortir d'une séance d'instruction d'enquête.

Cette chanson résume les nombreux articles de presse qui décrivent l'arrestation et l'évasion dans le détail (21 octobre 1902), par exemple dans Le petit parisien, du 23 au 29 octobre 1902. Voir notamment :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k560856x
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k560861c
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k560862r
Dans ces mêmes pages, les mêmes jours, on trouve en parallèle quelques échos de l'évasion des Humbert, escrocs plus célèbres que Boulaine.



Permalien : http://www.old.phonobase.org/17042.html

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