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Titre : | Paul-Boncour - Le socialisme au pouvoir | ||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Paul-Boncour, Joseph | ||
Interprète(s) : | Paul-Boncour, Joseph | ||
Genre : | Discours politique | ||
Fichier audio : | |||
Photo(s) : | |||
Support d'enregistrement : | Disque | ||
Format : | 25 cm aiguille (enregistrement électrique) | ||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||
Marque de fabrique, label : | La voix des nôtres – collection Jean-Lorris | ||
Numéro de catalogue : | 5020 | ||
Inscriptions complémentaires : | 2-4-30 | ||
Date de l'enregistrement : | 1930 | ||
Instruments : | Déclamation, diction, monologue | ||
État : | Exc, disque cassé | ||
Vitesse (tours/minute) : | 78 | ||
Matériel employé au transfert : | Stanton 150, pointe 2,0ET sur Shure M44, Elberg MD12 : courbe Westrex, Cedar X declick, decrackle | ||
Date du transfert : | 06-03-2025 | ||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Socialisme. Joseph Paul-Boncour (1873-1972), avocat et homme politique français | ||
Texte du contenu : | Paul Boncour : Le socialisme au pouvoir
La parole est au citoyen Paul-Boncour Citoyens, la partie qui va se jouer dans notre prochain congrès est décisive pour la République. De la solution qui sera choisie, on peut bien dire que va dépendre l'évolution de la démocratie pour beaucoup d'années. Participation ? ce n'est plus de cela qu'il s'agit. Il arrive à ce vieux mot où grondent tant de batailles ce qui est arrivé à tant d'autres, c'est de continuer de survivre alors que leur substance a déjà disparu, que l'enjeu nouveau est différent de celui qui avait été l'enjeu des batailles d'hier. Même sous la forme réduite, individuelle sous laquelle on la concevait alors, Jaurès estimait que la participation portait en elle avec des garanties d'avenir une force de propagande, une puissance de transformation. Au lendemain d'une autre grande crise ministérielle, mais qui se termina mieux que la dernière crise car elle aboutit au grand ministère de défense républicaine de Waldeck-Rousseau, Jaurès évoquant ce qui s'était passé au groupe socialiste décrivait la figure du vieux Vaillant : Hostile mais troublée au fond de lui-même parce qu'il sentait bien qu'il y avait quelque chose de révolutionnaire dans l'appel d'un socialiste, même d'un seul socialiste (*), au pouvoir et que la République désormais ne pouvait surmonter ses crises sans faire appel à nous. Ah ! qu'est-ce qu'ils penseraient ceux-là s'ils étaient en présence non plus comme alors d'un cas individuel, d'un socialiste isolé de son groupe et de son Parti, pour ainsi dire extrait de son groupe et de son Parti et prêté à un gouvernement bourgeois, mais de ce qui est en cause dans le débat actuel et qui n'est rien moins que le partage, un véritable partage du pouvoir ? Citoyens, on ne méditera jamais assez la crise dernière. Si nous avons assisté à la veille du Conseil national à un mouvement d'enthousiasme que seul a pu momentanément briser un formalisme qui prétend résoudre une hypothèse présente et pressante par des textes de 1926 et de 1905, c'est qu'en vérité un heure historique avait sonné, c'est que pour la première fois quelque chose nous avait été offert qui ne l'avait jamais été. Je prétends que le Parti est en présence d'un mode d'action nouveau, absolument nouveau, d'un mode d'action qui porte en lui-même des possibilités telles qu'il doit éveiller dans l'âme des militants un remuement, un espoir, une ardeur, qu'il faut vraiment être conservateur endurci de formules dépassées pour ne point ressentir que dans ce débat, voyez-vous, les révolutionnaires ne sont pas de l'autre côté, ils sont du nôtre ! ---------- (*) allusion à Alexandre Millerand |
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