Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |
Titre : | Poésies de table | ||||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Christiné, Henri | ||||||
Interprète(s) : | Lack, Paul [Léopold Postieau] | ||||||
Genre : | Café-concert | ||||||
Fichier audio : | |||||||
Photo(s) : | |||||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | ||||||
Format : | Blue Amberol (enregistrement acoustique) | ||||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||||||
Marque de fabrique, label : | Edison | ||||||
Numéro de catalogue : | 27036 | ||||||
Instruments : | chant homme, orchestre acc. | ||||||
Vitesse (tours/minute) : | 160 | ||||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 78 tours sur Ortofon, | ||||||
Date du transfert : | 16-04-2025 | ||||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. | ||||||
Texte du contenu : | Poésies de table
Création : Vaunel (1909 à la Scala) sur Favorite record : Grand poète improvisateur Il faut que je rime sans cesse Mais aussi, quel succès flatteur J'obtiens partout, ah ! quelle ivresse ! {Parlé : } Tenez, hier j'ai dîné chez la duchesse. Quel repas et quelle société ! Eh bien, sans me vanter, au point de vue de l'esprit d'à-propos, c'est encore moi qui ai décroché la timbale. Oui, j'ai improvisé des quatrains en faisant rimer tous les plats du menu. Ainsi, après les hors-d’œuvre, on a servi différents poissons. J'ai dit à la société : Je vais vous faire un chant patriotique avec la marée. Voyons, y a de la truite, du brochet, de la sole frite et du rouget. Truite, brochet, sole frite, rouget… Ça y est ! Chanson patriotique : Non, la patrie n'est pas encor détruite Nous marcherions si l'enn'mi s'abbrochait Tout en chantant en ut ou en sol frite L' chant national de de Lisle Rouget {Parlé : } Ah ! ah ! ah ! c'est peut-être un peu dur à avaler. Enfin, dans le poisson y a des arêtes, n'est-ce pas ? Ensuite, on a servi comme plat de résistance côte de bœuf financière, veau jardinière, gigot de mouton et rognons. Voyons, qu'est-ce qu'on peut bien faire avec côte de bœuf financière, veau jardinière, gigot de mouton, rognons ?… Ça y est ! Chanson rosse : L'impôt d' Cochery est une côte financière Dont nous pleurons tels des veaux jardinière Nous s'rons tondus ainsi que des moutons Et c'est pour ça, messieurs, que nous rognons. {Parlé : } Puis on apporta différentes salades : cresson de fontaine, céleri, romaine et pissenlit. Voyons, avec la salade, s'agit de pas bafouiller. Cresson de fontaine, céleri, romaine, pissenlit… Ça y est ! J'ai fait une chanson grivoise : Une vierge cueillait du cresson d' la fontaine Passe un jeune homme à qui la pucelle rit Mais n'ayant pas la vertu d'une Romaine Neuf mois après elle eut un fils en lit {Parlé :} C'est peut-être un peu épicé. Enfin, pour la salade, il faut ça. Maintenant nous arrivons aux fromages et aux fruits. On a servi poires d'Angleterre, gruyère, pruneaux et abricots. Avec ça j'ai fait un quatrain historique : Cambronne à Wellington, cette vieille poire d'Angleterre Dit, montrant ses carrés troués comme du gruyère : La Garde ne se rend pas, elle meurt sous les pruneaux Et l'écho répondit : Meurs… melade d'abricots ! {Parlé :} Comme vous le voyez, tout y est passé. Et pourtant, non ! il me restait encore à composer quelque chose sur divers objets oubliés sur un coin de table par le maître d'hôtel : un poivrier, des verres, un moutardier et une salière. Avec ça, j'ai fait une chanson républicaine : Pour célébrer la fleur des poivriers Au président, messieurs, je lève mon verre De notre pays, c'est l' premier moutardier À la santé d' monsieur Armand Sallières ! |
Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |