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Titre :Phidylé
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Henri Duparc ; Leconte de Lisle
Interprète(s) :Maggie Teyte ; The London Philharmonic Orchestra ; Leslie Heward
Genre :Mélodie de concert
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :30 cm aiguille (enregistrement électrique)
Lieu d'enregistrement :Londres, Angleterre
Marque de fabrique, label :His Master's Voice - private record
Numéro de double-face :JG178
Numéro de catalogue :CTX11586-1
Date de l'enregistrement :1940-07-31
Instruments :Chant femme, orchestre acc.
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 3,0ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe ffrr, Cedar duo declickle
Date du transfert :13-05-2025
Commentaires :Texte du contenu ci-joint.
Texte du contenu :Phidylé

L’herbe est molle au sommeil sous les frais peupliers.
Aux pentes des sources moussues
Qui, dans les prés en fleur germant par mille issues,
Se perdent sous les noirs halliers.

Repose, ô Phidylé : Midi sur les feuillages
Rayonne, et t’invite au sommeil.
Par le trèfle et le thym, seules, en plein soleil,
Chantent les abeilles volages.

Un chaud parfum circule aux détours des sentiers ;
La rouge fleur des blés s’incline ;
Et les oiseaux, rasant de l’aile la colline,
Cherchent l’ombre des églantiers.

Repose, ô Phidylé (x3)

Mais quand l’Astre, incliné sur sa courbe éclatante,
Verra ses ardeurs s’apaiser,
Que ton plus beau sourire et ton meilleur baiser
Me récompensent de l’attente !


Le poème complet :

L’herbe est molle au sommeil sous les frais peupliers.
Aux pentes des sources moussues
Qui, dans les prés en fleur germant par mille issues,
Se perdent sous les noirs halliers.

Repose, ô Phidylé : Midi sur les feuillages
Rayonne, et t’invite au sommeil.
Par le trèfle et le thym, seules, en plein soleil,
Chantent les abeilles volages.

Un chaud parfum circule aux détours des sentiers ;
La rouge fleur des blés s’incline ;
Et les oiseaux, rasant de l’aile la colline,
Cherchent l’ombre des églantiers.

Les taillis sont muets ; le daim, par les clairières,
Devant les meutes en abois
Ne bondit plus : Diane, assise au fond des bois,
Polit ses flèches meurtrières.

Dors en paix, belle enfant aux rires ingénus,
Aux nymphes agrestes pareille !
De ta bouche au miel pur j’écarterai l’abeille,
Je garantirai tes pieds nus.

Laisse sur ton épaule et ses formes divines,
Comme un or fluide et léger,
Sous mon souffle amoureux courir et voltiger
L’épaisseur de tes tresses fines !

Sans troubler ton repos, sur tout front transparent
Libre des souples bandelettes,
J’unirai l’hyacinthe aux pales violettes,
Et la rose an myrte odorant.

Belle comme Érycine aux jardins de Sicile,
Et plus chère à mon cœur jaloux,
Repose ! et j’emplirai du souffle le plus doux
La flûte à mes lèvres docile.

Je charmerai les bois, ô blanche Phidylé,
De ta louange familière ;
Et les Nymphes, au seuil de leurs grottes de lierre,
En pâliront, le cœur troublé.

Mais quand l’Astre, incliné sur sa courbe éclatante,
Verra ses ardeurs s’apaiser,
Que ton plus beau sourire et ton meilleur baiser
Me récompensent de l’attente !

Leconte de Lisle



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