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« Pierre Breteuil ( ?) permettez-moi d’appeler une (saut de lecture). Et bien voilà : si l’on vous demandait délire sans hésitation quel est l’écrivain français le plus populaire en Grande-Bretagne et qui est en même temps le mieux renseigné sur les gens et les choses Outre-manche, qui nommeriez-vous ? » (00’11’’)
A 00’12’’ : Pierre Breteuil ( ?) : « Ah, ah, la belle malice, la belle malice, André MAUROIS » (00’01’’)
A 00’14’’ : le journaliste : « et bien, moi qui justement pensais vous confondre » (00’02’’)
A 00’17’’ : Pierre Breteuil ( ?) : « vous ne vous imaginiez pourtant pas que je puisse ignorer le peintre du Colonel Bramble et du Major O’Grady ou bien le drame de Shelley et l’historien de l’Angleterre. Comment tenir là » (00’07’’)
A 00’25’’ : le journaliste : « et bien, si vous avez été séduit par ces œuvres, je vais vous inviter une occasion magnifique de réentendre parler du fameux Colonel Bramble passé depuis Général » (00’08’’)
A 00’34’’ : Pierre Breteuil ( ?) : « comment ça ? » (00’01’’)
A 00’36’’ : le journaliste : « et bien vous savez que Monsieur André MAUROIS est actuellement attaché à l’armée britannique. Lisez le reportage qu’il a fait pour le prochain numéro de Candide. Vous approcherez grâce à lui le Général ( ?) commandant en chef du corps expéditionnaire. Vous entendrez rappeler d’anciens souvenirs de 1914. Vous apprendrez quelle organisation gigantesque a nécessité le ravitaillement des troupes anglaises en France. Vous visiterez un régional de chars. Et vous surprendrez quelques réflexions d’un humour inimitable » (00’23’’)
A 01’00’’ : Pierre Breteuil ( ?) : « Voilà qu’il peut manquer d’être des plus intéressants » (00’03’’)
A 01’04’’ : le journaliste : « bon, et bien maintenant, si vous voulez, passons à un autre sujet. Voilà, je dois d’abord vous signaler dans une rubrique nouvelle intitulée « Vérités et bobards » la rentrée de Miguel ZAMACOÏS, qui je vous le dis en confidence, n’est autre que Monsieur Des Grieux, le spirituel et inséparable compagnon de Manon » (00’13’’)
A 01’18’’ : Pierre Breteuil ( ?) : « oh je connais des lecteurs qui vont en être enchantés » (00’03’’)
A 01’22’’ : le journaliste : « et j’y pense : vous avez certainement, comme tout le monde, été aussi surpris qu’indigné, de la collusion Hitléro-stalinienne » (00’04’’)
A 01’27’’ : Pierre Breteuil ( ?) : « évidemment » (00’02’’)
A 01’30’’ : le journaliste : « je parie que vous ignorez tout de ses origines » (00’01’’)
A 01’32’’ : Pierre Breteuil ( ?) : « ah, c’est vrai, c’est vrai » (00’01’’)
A 01’33’’ : le journaliste : « alors, voici encore une nouvelle raison de lire le prochain numéro de Candide. Vous y verrez que cette collusion s’est déjà manifestée du temps de la guerre d’Espagne. Et il ne s’agit pas de racontars. Vous trouverez à l’appui de cette thèse des faits irréfutables et des désignations formelles de personnes » (00’14’’)
A 01’48’’ : Pierre Breteuil ( ?) : « de quoi faire du bruit dans landerneau. Et quoi de nouveau dans le monde des lettres ? » (00’05’’)
A 01’54’’ : le journaliste : « d’abord l’attribution du prix annuellement décerné par l’Académie Goncourt : Monsieur Lucien DESCAVES qui fut un des premiers à faire parti de cette illustre compagnie, évoque les précédents de la dernière guerre. Mais, je vous recommande aussi les deux nouvelles : celle d’Henri TROYAT, lui-même lauréat du prix Goncourt en 1938 « un croquis alsacien » dont le personnage central, vrai produit du terroir, est un original à la fois artiste et philosophe. Et une autre, pleine d’imprévus et de comiques Travail de singe » (00’27’’)
A 02’22’’ : Pierre Breteuil ( ?) : « et la vie de Paris ? » (00’01’’)
A 02’24’’ : le journaliste : « les théâtres venant de rouvrir, le charmant courriériste qu’est Jean Barrère ( ?) décrit la pétition des couturières du dernier spectacle de Sacha GUITRY. CHAMINE parle d’un samedi à l’opéra et vous pourrez faire un tour au Music-hall. Ce numéro est d’ailleurs particulièrement abondant. Mais en plus des chroniques habituelles et des dessins, je vais encore citer un remarquable article que René BENJAMIN a envoyé de Rome et un Sketch de DORIN dont se dégage une belle leçon de morale « L’amour du travers ». Mais ce n’est rien que d’en parler. Il faut le lire ce numéro instructif et pétillant » (00’33’’)
A 02’58’’ : Pierre Breteuil ( ?) : « un conseil que je ne manquerais pas de suivre » (00’03’’)
A 03’02’’ : le journaliste : « j’espère bien mon cher Breteuil » (00’01’’)