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Titre :Déclaration d'Auguste Lumière sur son parcours dans le domaine de la photographie, du cinématographe, et sur ses théories médicales
Interprète(s) :Lumière, Auguste
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :30 cm aiguille (enregistrement électrique)
Lieu d'enregistrement :Lyon
Marque de fabrique, label :Pyral alu - Radio Luxembourg
Date de l'enregistrement :1953-10-17
Vitesse (tours/minute) :78
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 3,0ET sur Shure, Elberg MD12 : courbe Westrex, Cedar duo declickle
Date du transfert :19-05-2025
Commentaires :Texte du contenu ci-joint. Auguste Lumière (1869-1954), ingénieur, industriel, biologiste français, co-inventeur avec son frère Louis Lumière, du Cinématographe
Texte du contenu :Déclaration d'Auguste Lumière sur son parcours dans le domaine de la photographie, du cinématographe, et sur ses théories médicales.

J’ai débuté dans la vie active en secondant et en remplaçant mon père qui était un photographe réputé à Lyon. Ma carte d’électeur porte encore aujourd’hui comme profession Auguste LUMIERE photographe. Mais avec mon frère Louis nous avons fondé une industrie photographique qui est bien connue et à la tête de laquelle je suis resté pendant une quarantaine d’années. Pendant ce temps nous avons étudié en collaboration étroite mon frère et moi de multiples problèmes scientifiques se rapportant principalement à la chimie photographique, à la photographie des couleurs et à la cinématographie. C’est ainsi que nous avons publié en commun dans le bulletin de la Société Française de Photographie environ 150 mémoires de 1887 à 1930. J’avais un violon d’Ingres. C’était la passion des problèmes de la vie et de la maladie. Et les circonstances ont voulu me fournir une occasion de satisfaire les inspirations. A cet effet, j’ai créé des laboratoires d’expériences à mes frais personnels d’où sont sortis par la suite un certain nombre de remèdes nouveaux dont l’emploi s’est aujourd’hui répandu dans le monde entier. Ces succès m’ont entrainé à poursuivre l’étude d’un certain nombre de problèmes physiologiques et pathologiques qui m’ont fait trouver la raison de plus de 200 phénomènes biologiques antérieurement inexpliqués. Ils m’ont aussi permis d’écrire une quarantaine de volumes et plus d’un millier de mémoires présentés aux sociétés savantes ou figurant dans les journaux de science ou de médecine. Il y a un quart de siècle, alors que j’avais publié déjà un certain nombre de travaux biologiques, des maîtres de la science officielle avaient apprécié ces travaux au point de les lire nombre correspondant de l’académie de médecine et quelques années plus tard nombre correspondant de l’Institut de l’académie de science dans la section de médecine et de chirurgie. Sans que jamais j’ai fait la moindre démarche, la moindre visite, la moindre sollicitation pour obtenir ces distinctions. A cette époque, les investigations n’avaient pas encore une grande portée. Mais depuis j’ai eu l’assurance de découvrir la clé d’un certain nombre de phénomènes beaucoup plus importants. Notamment le mécanisme des troubles fonctionnels, la raison du dérèglement des fonctions vitales, c'est-à-dire la cause de la maladie et de démontrer que ce n’est pas par contagion que la tuberculose se propage. Mais ces démonstrations, surtout la dernière, allaient à l’encontre des théories classiques. Aussi sont-elles tombées dans les limites. A telle enseigne que si aujourd’hui après tant d’acquisitions nouvelles j’étais candidat aux académies, je ne serais même plus élevé. Le conformisme est la plus grande plaie de la science. Les pathologistes, en somme, ne savent pas pourquoi une cause donnée peut occasionner plusieurs maladies absolument différentes et pourquoi inversement plusieurs causes tout à fait disparates sont susceptibles d’engendrer les mêmes symptômes. C’est ce problème capital de la pathologie que j’ai résolu en remarquant que les êtres vivants sont essentiellement constitués par des matériaux qui sont des colloïdes. L’état colloïdal conditionne la vie. La maladie surgit quand cet état est détruit. Hors l’état colloïdal ne se détruit que par floculation, par précipitation. Si des particules solides se forment dans la circulation, par destruction des colloïdes des humeurs et si leur production est rapide et abondante, ce sont les chocs qui surviennent. Pourquoi se refuse-t-on à tenir compte de toutes les découvertes que j’ai pu faire depuis 20 ans ? Pourquoi les a-t-on invariablement étouffées ? Ce, répétons-le, parce que j’ai démontré des vérités qui sont en désaccord avec les enseignements classiques. Quelles sont donc les raisons de ce silence absolu ? L’avenir dira ce qu’il faut penser de cet ostracisme



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