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Titre : | Les bœufs | |||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Dupont, Pierre | |||
Interprète(s) : | Alvarez [Albert Raymond Gourron] | |||
Genre : | Mélodie de concert | |||
Fichier audio : | ||||
Photo(s) : |
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Support d'enregistrement : | Cylindre | |||
Format : | Inter (enregistrement acoustique) | |||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | |||
Marque de fabrique, label : | Pathé | |||
Numéro de catalogue : | 1664 | |||
Numéro de matrice : | 19196 | |||
Couleur de la pâte : | noir moulé | |||
État : | tbon, sature un peu | |||
Vitesse (tours/minute) : | 160 | |||
Matériel employé au transfert : | Archéophone | |||
Date du transfert : | 29-01-2002 | |||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. | |||
Texte du contenu : | Les boeufs
Paroles et musique : Pierre Dupont (1845) J'ai deux grands boeufs dans mon étable, Deux grands boeufs blancs marqués de roux ; La charrue est en bois d'érable, L'aiguillon, en branche de houx. C'est par leurs soins qu'on voit la plaine Verte l'hiver, jaune l'été ; Ils gagnent dans une semaine Plus d'argent qu'il n'en ont coûté. S'il me fallait les vendre, J'aimerais mieux me pendre, J'aime Jeanne, ma femme : Eh bien ! J'aimerais mieux La voir mourir, que voir mourir mes boeufs. Les voyez-vous les belles bêtes, Creuser profond et tracer droit ; Bravant la pluie et les tempêtes, Qu'il fasse chaud, qu'il fasse froid. Lorsque je fais halte pour boire, Un brouillard sort de leurs naseaux, Et je vois sur leur corne noire Se poser les petits oiseaux. S'il me fallait les vendre, J'aimerais mieux me pendre, J'aime Jeanne, ma femme : Eh bien ! J'aimerais mieux La voir mourir, que voir mourir mes boeufs. Ils sont forts comme un pressoir d'huile, Ils sont plus doux que des moutons ; Tous les ans, on vient de la ville, Les marchander dans nos cantons, Pour les mener aux Tuileries, Au Mardi-Gras, devant le roi, Et puis les vendre aux boucheries ; Je ne veux pas, ils sont à moi. S'il me fallait les vendre, J'aimerais mieux me pendre, J'aime Jeanne, ma femme : Eh bien ! J'aimerais mieux La voir mourir, que voir mourir mes boeufs. Quand notre fille sera grande, Si le fils de notre Régent En mariage la demande, Je lui promets tout mon argent ; Mais si pour dot, il veut qu'on donne Les grands boeufs blancs marqués de roux, Ma fille, laissons la couronne, Et ramenons les boeufs chez nous. http://ourworld.compuserve.com/homepages/Thierry_Klein/sommaire.htm |
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