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Titre : | Les Allobroges |
Interprète(s) : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Lioret n°4 (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Lioret |
Date de l'enregistrement : | 1899-1901 |
État : | abon, mais trou causant rayure sur plusieurs spires |
Vitesse (tours/minute) : | 100 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, montage nécessaire. |
Date du transfert : | 06-12-1998 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Coll. Maison de la radio, discothèque centrale. Dans boîte portant le titre "Marches de régiment - En r'venant de la revue" |
Texte du contenu : | Les Allobroges
Paroles : Jules Desaix Je te salue, ô terre hospitalière, Où le malheur trouva protection ; D'un peuple libre arborant la bannière, Je viens fêter la constitution. Proscrite, hélas, un moment de la France, J'ai pu passer chez vous des jours bien doux Mais au foyer a relui l'espèrance, Et maintenant je suis fière de vous. Allobroges vaillants ! Dans nos vertes campagnes Accordez-moi toujours asile et sûreté, Car j'aime à respirer, L'air pur de vos montagnes. Je suis la Liberté, la Liberté. Au cri d'appel des peuples en alarmes J'ai répondu par un cri de réveil, Sourds à ma voix, ces esclaves sans armes Restèrent tous dans un profond sommeil. Relève-toi, ma Pologne héroïque, Car pour t'aider, je m'avance à grands pas, Secoue enfin ton sommeil léthargique Et je le veux, tu ne périras pas. Allobroges vaillants ! Dans nos vertes campagnes Accordez-moi toujours asile et sûreté, Car j'aime à respirer, L'air pur de vos montagnes. Je suis la Liberté, la Liberté. Un mot d'amour à la belle Italie, Alsaciens, vers vous je reviendrai, Un mot d'amour au peuple qui supplie, Forte avec tous et je triompherai. En attendant le jour de délivrance, Priant les dieux d'écarter leur courroux, Pour faire luire un rayon d'espérance, Bons Savoisiens, je resterai chez vous. Allobroges vaillants ! Dans nos vertes campagnes Accordez-moi toujours asile et sûreté, Car j'aime à respirer, L'air pur de vos montagnes. Je suis la Liberté, la Liberté. Déjà j'ai fait, oh, beau pays de France, Sur les sillons briller mon arc-en-ciel. J'ai déjà fait pour ton indépendance Le premier pas, pays béni du ciel ! Ecoute bien mes leçons salutaires, Et confiant en ta grande cité, Réveille donc les grands mots de tes pères : Fraternité, amour, égalité. Allobroges vaillants ! Dans nos vertes campagnes Accordez-moi toujours asile et sûreté, Car j'aime à respirer, L'air pur de vos montagnes. Je suis la Liberté, la Liberté. Chez les humains, toujours, je fais ma ronde Mon but unique est de tous les unir. J'espère bien faire le tour du monde Et triompher dans un prompt avenir. Je veux raser ces murailles altières Qui, des tyrans, abritent le courroux. Je veux bientôt voir tomber les frontières ; La Terre doit être libre pour tous. Allobroges vaillants ! Dans nos vertes campagnes Accordez-moi toujours asile et sûreté, Car j'aime à respirer, L'air pur de vos montagnes. Je suis la Liberté, la Liberté. ------ Les Allobroges étaient un peuple qui, du temps de Jules César (Guerre des Gaules, bataille de Gergovie, 52 av. J.-C.), habitait le Dauphiné et la Savoie. L'auteur fait allusion à de nombreux évènements historiques qui se sont déroulés durant la deuxième moitié du XIXème siècle. Je vous renvoie donc à vos livres d'histoire. Au fait la " grande cité " du " beau pays de France " doit sans aucun doute être Paris. Chacun sait en effet que les évènements ne comptent que s'il se passent à Paris ! http://ourworld.compuserve.com/homepages/Thierry_Klein/lesallob.htm |
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