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Titre : | Chargez ! |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Merelly, Charles ; Niallo'h, Louis |
Interprète(s) : | Bérard, Adolphe |
Genre : | Chant patriotique |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Edison |
Numéro de catalogue : | 17782 |
Date de l'enregistrement : | 1906-juin c. |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
État : | abon |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 24-05-2003 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Chargez !
Création : Dambreville (1894 à l'Eden-Concert) - reprises : Bérard, Weber, Noriac, Sardet, Vignal, Toscani,... Paroles : Louis Niallo'h - Musique : Charles Merelly - Éditeur : A. Patay, Paris Noriac : Dans un profond ravin, massés en escadrons Retenant leurs chevaux piaffant d'impatience Des dragons, l'œil en feu, s'élèvent en jurons Contre une inaction qui pèse à leur vaillance C'est que, depuis le jour, gronde au loin le canon Ils voudraient, eux aussi, prendre part à la lutte Enfin, le "Garde-à-vous !" sonne, ivresse sans nom ! Leur chef lance ces mots que l'écho répercute : {Refrain :} Chargez ! Chargez, sabre au poing, bride aux dents ! Vaillants dragons, fils des tempêtes Entendez les appels stridents Que font retentir les trompettes Sabrez sans pitié, sans quartier Narguant les balles, la mitraille Sur l'ennemi qui, trop altier, Derrière ses canons nous raille ! L'ennemi les reçoit par un torrent de fer Les balles, en frappant sur les casques, crépitent Qu'importe, sabre haut et le sourire amer Nos dragons, sans un mot, leur course précipitent Mais tout à coup leur chef qui semblait jusqu'alors Invulnérable, tombe, au front blessé, tout pâle On veut le secourir mais, s'accrochant au mors De son noble coursier, lui s'écrie en un râle : {au Refrain} - - - Bérard : Dans un profond ravin, massés en escadrons Retenant leurs chevaux piaffant d'impatience Des dragons, l'œil en feu, s'élèvent en jurons Contre une inaction qui pèse à leur vaillance C'est que, depuis le jour, gronde au loin le canon Ils voudraient, eux aussi, prendre part à la lutte Enfin, le "Garde-à-vous !" sonne, ivresse sans nom ! Leur chef lance ces mots que l'écho répercute : Chargez ! L'ennemi les reçoit par un torrent de fer Les balles, en frappant sur les casques, crépitent Qu'importe, sabre haut et le sourire amer Nos dragons, sans un cri, leur course précipitent Mais tout à coup leur chef qui semblait jusqu'alors Invulnérable, tombe, au front blessé, tout pâle On veut le secourir quand, s'accrochant au mors De son noble coursier, lui s'écrie en un râle : Chargez ! Chargez, sabre au poing, bride aux dents ! Vaillants dragons, fils des tempêtes Entendez les appels stridents Que font retentir les trompettes Sabrez sans pitié, sans quartier Narguant les balles, la mitraille Cet ennemi qui, trop altier, Derrière ses canons nous raille ! |
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