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| Titre : | Lison |
| Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Fragson, Harry ; Briollet, Paul |
| Interprète(s) : | Fragson, Harry |
| Genre : | Café-concert |
| Fichier audio : | |
| Support d'enregistrement : | Cylindre |
| Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
| Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
| Marque de fabrique, label : | Edison |
| Numéro de catalogue : | 17610 |
| Date de l'enregistrement : | 1905-1906 |
| Couleur de la pâte : | noir moulé |
| État : | Exc+ |
| Vitesse (tours/minute) : | 160 |
| Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe Edison elliptique sur Ortofon |
| Date du transfert : | 08-06-2003 |
| Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
| Texte du contenu : | Lison
Paroles : Paul Briollet - Musique : Harry Fragson Ma petit’ Lison, me voici revenu. Puisque les bourgeons ont enfin reparu, Veux-tu venir comme autrefois, Courir avec moi Là-bas dans les bois ? Quoi, tu me réponds que depuis l’an dernier La femme est éclose dans ton cœur printanier, Et tu crains de laisser flétrir La fleur qui vient de s’épanouir ! Tout est en fête, ne songeons qu’au plaisir. {Refrain :} C’est la saison Zon zon D’la floraison Zon zon Ma p’tit’ Lili, Allons-z’y z’y Allons-y donc Dans le bois de Meudon Avril c’est le moment Où les couples d’amants Vont cueillir la rose en bouton Ma petite Lison Viens donc ! L’automne est venu, le temps s’est refroidi, Mais pour réchauffer notre cœur engourdi Le Bon Dieu toujours en éveil Remplit de soleil Les raisins vermeils. Et si nous sentons notre amour s’affaiblir A la même grappe goûtons l’élixir… De la jeunesse il a le don. Au moment du tendre abandon Le vieux Bacchus aidera Cupidon. {Refrain :} C’est la saison Zon zon Le vin est bon Bon bon Ma p’tit’ Lili, Allons z’y z’y Allons-y donc Sur les coteaux d’Meudon Je connais pas bien loin Une treill’ dont le raisin Aux filles fait perdre la raison Ma petite Lison Viens donc ! Enfin c’est l’hiver… Et tu viens te blottir Auprès de mon cœur en poussant un soupir, Car tu crains que ton cher amant Cherche en te quittant Un ciel plus clément. Non, ma bien-aimée, si tu le voulais bien… Mon humble logis serait aussi le tien. Dans notre ménage, je crois Que nous pourrions narguer le froid, Car au lieu d’ deux, nous serions bientôt trois. {Refrain :} C’est la saison Zon zon Ne dis pas non Non non Ma p’tit’ Lili J’ s’rai ton mari Allons-y donc Voir le curé d’ Meudon Mais il faut t’ dépêcher Sans quoi le vieux clocher Du baptême avant l’union Sonnerait l’ carillon Viens donc ! |
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