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Titre : | Le chauffeur d'automobile |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Holzer, Bernard ; Briollet, Paul ; Gerny, Ernest |
Interprète(s) : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) |
Genre : | Chanson de circonstance |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Lioret n°4 (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Lioret |
Date de l'enregistrement : | 1899-1901 |
Instruments : | orchestre acc. |
Couleur de la pâte : | Celluloïd blanc |
État : | Exc |
Vitesse (tours/minute) : | 108 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe Ortofon 78t |
Date du transfert : | 21-08-2003 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Intéressant : changements subits du bruit de fond, typique des cylindres Lioret. Pas dans sa boîte d'origine. |
Texte du contenu : |
La chanson « Le chauffeur d'automobile » a été interprétée par Maurel Paroles de la chanson : J'ai lâché d'un cran Mon ancien carcan Maintenant, je vis tranquille Je suis bien plus rupin Je n'ai plus d’ sapin Je fais la pige aux copains Je suis devenu chauffeur Je suis conducteur D'un fiacre automobile Pus d’ bête à soigner Pas besoin d’ fouetter Y a pu qu'à s’ laisser aller On crie quand on m’ voit courir : C'est la voiture de l'avenir {Refrain:} J’ suis chauffeur d'automobile Taumobile Dans la ville Je file dar-dar Comme si j'avais l’ feu quéqu’part ! Faites de la place, vous autres, au char du progrès ! Sur mon phaéton Je n'ai pas d’ coton Je suis comme dans une chaise Et y a pas d'erreur C'est les voyageurs Qui reçoivent toutes les odeurs J’peux fumer, chiquer Je peux m’ déchausser Je m’ soulage à mon aise Et si mon client M’ dit : – Qu'est-ce que ça sent ? C'est d’ la pluie ou du vent ? J’ dis : – C'est la chaudière qui sue Et c'est le pétrole qui pue {au Refrain} Quand j’ pense qu’en un mois J’écrasais autr’fois Deux, trois bourgeois à peine J’ mettais en morceaux Cinq ou six vélos C’était pas bien rigolo Maintenant, quel succès ! C’est l’ char du progrès Depuis une semaine Avec mon auto J’ai passé sur l’ dos De plus de trois cents fourneaux Si j' continue c' train d'enfer, J' vais entrer dans les ch’mins de fer {au Refrain} Filant dans l’ faubourg J’ pouvais plus l’autre jour Arrêter ma machine Y avait trop d’ pression Sans faire attention J’avais pressé le bouton Et, parole d’honneur Bien que j’aie jamais peur J’ faisais une sale bobine Un agent m’ voyant M’ poursuit en criant : – Il a peut-être le mors aux dents L’ mors aux dents ? J’y ai répondu : – Non, c’ que j’ai, c’est l’ feu au… d’ssus {au Refrain} Tout ça, c'est très bien Mais, par ce moyen Les ch’vaux vont disparaître On n’ trouvera plus d’ crin Qui qui mangera l’ foin ? Y en aura plus besoin Moi, j'ai justement Mis en ce moment Des pots d’ fleurs sur ma fenêtre Si ça va plus loin Y aura plus d’ crottin Il faudra tous les matins Que j’ fume moi-même mes pots d' fleurs Pour faire v'nir mes pois d' senteur {au Refrain} {au Refrain} |
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