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Titre : | Le chauffeur amoureux |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Christiné, Henri ; Favart, Edgard |
Interprète(s) : | Maréchal, André |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Edison |
Numéro de catalogue : | 17769 |
Date de l'enregistrement : | 1906-juin c. |
Instruments : | orchestre acc. |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
État : | Exc+ |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe Edison elliptique sur Ortofon APS |
Date du transfert : | 05-09-2003 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Automobile |
Texte du contenu : | Le chauffeur amoureux
Création : Mayol (1906 à la Scala) - reprises : Zidner (1906), Maréchal (1906), Victor Lejal (1906), Carvey (1907), La petite Mayette (1908), Charlus (1909) Paroles : Edgar Favart - Musique : Henri Christiné - Éditeur : Christiné / Salabert Ci dessous, versions par Maréchal, puis par Charlus : Maréchal : À force d'entendre chacun se plaindre Redouter, craindre Le conjungo Je me dis "Faut pourtant qu' je trouve une belle Qui m' soit fidèle Sans monacos Puisqu'à Paris, avant d' parler d'amour On parle de questions d'argent toujours" Je me dis "À l'étranger sûrement La femme doit aimer plus sincèrement" Et d' suite Je quitte Paris, Parigots Et j' lâche mon bureau Je saute dans mon auto, j' pars illico Je brûle Bordeaux, Toulouse et Pau J' franchis les Pyrénées vers les midi L' lendemain, ravi, j' suis à Madrid Je parcourais dans mon automobile Les rues d' la ville Quand stupéfait J' croise une petite Anglaise aux yeux de flamme J' dis "V'là la femme Dont je rêvais" Je lui dis "My darling, I love You" Elle s'arrête et ne répond rien du tout J' lui fais voir mon moteur, elle sourit Et j' m'écrie affolé "Will You kiss Me ?" Rieuse Moqueuse Elle me dit "J' m'en fiche J' comprends pas l'angliche" Ah, chouette ! C'était une Parisienne pur sang Et maintenant J' suis son amant C' qui prouve, messieurs, qu' la Parisienne, oui-da Et ses appas Il n'y a qu' ça ! ------------------------ Charlus : À force d'entendre chacun se plaindre Redouter, craindre Le conjungo Je me dis "Faut pourtant qu' je trouve une belle Qui m' soit fidèle Sans monacos Puisqu'à Paris, avant d' parler d'amour On parle de questions d'argent toujours" Je me dis "À l'étranger sûrement La femme doit aimer sincèrement" Et d' suite Je quitte Paris, Parigots Et j' lâche mon bureau Je saute dans mon auto, j' pars illico Je brûle Bordeaux, Toulouse et Pau J' franchis les Pyrénées vers les midi L' lendemain, ravi, j' suis à Madrid Bien que l'amour soit enfant de Bohême Ici l'on aime À c' qui paraît J'aperçois une charmante Andalouse J' dis "V'là l'épouse Qu'il me faudrait" Mais comment faire, mon Dieu, pour lui parler ? De l'espagnol, je n' sais qu'olé ! olé ! J' lui dis en m' mettant une main su' l' cœur Que ça me fait boum boum à l'intérieur La belle Sensuelle M' dit "Si t'as vingt francs J' t'aime immédiat'ment" Je saute dans mon auto, j' lui tourne le dos J' quitte aussitôt C' pays d' taureaux J' brûle Perpignan, Marseille, j' fais du cent vingt Et le lend'main J' suis à Turin À peine dans l' pays de Michel-Ange J' rencontre un ange J' vais lui parler "You speak artiche" me dit-elle d'une voix forte De Pise qu'importe Au pis aller Une marchande de fleurs vint à passer Portant une gerbe de roses thé Discrèt'ment je choisis la plus belle fleur Et je l'offre à ce charmant petit cœur La p'tite M' dit d' suite "Vous pouvez m'offrir La botte comme souv'nir" Je saute dans mon auto, j' lui tourne le dos J' quitte aussitôt Ces rives du Pô Je brûle Venise et Vienne en un seul bond L' lend'main, crénom J' suis à London Je parcourais dans mon automobile Les rues d' la ville Quand stupéfait J' croise une petite Anglaise aux yeux d' flamme J' dis "V'là la femme Dont je rêvais" Je lui dis "Oh ! my darling, I love You" Elle s'arrête et ne répond rien du tout J' l'entraîne vers mon auto, elle sourit Et j' m'écrie affolé "Will You kiss Me ?" Rieuse Moqueuse Elle dit en français "J' comprends pas l'anglais" C'était une Parisienne pur sang Et maintenant J' suis son amant C'qui prouve, messieurs, qu' la Parisienne, oui-da Et ses appas Il n'y a qu' ça ! |
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