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Titre : | Le clairon, ou Le chant du soldat |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Déroulède, Paul ; André, Émile |
Interprète(s) : | Weber, Henri |
Genre : | Chant patriotique |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France ou alentours |
Marque de fabrique, label : | [Marque ou fabricant non identifié, cylindre en boîte bleue] |
Couleur de la pâte : | marron |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 18-06-2004 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Weber ? Pas sûr. Pleurage, trace audible de rabotage à l'extreme fin |
Texte du contenu : | Le clairon
Création : Amiati (1875 au cabaret L'Eldorado) - reprises : Yvonne Murger, Mlle Doriga, Weber, Dutreux, Malgaty, Bergeret, Maréchal, Pontis, Roland, Marty, Bérard, Albers, Nucelly, Noté, Dorival, etc... Paroles : Paul Déroulède - Musique : Émile André - Éditeur : Bathlot L'air est pur, la route est large, Le Clairon sonne la charge, Les zouaves vont chantant. Et là-haut sur la colline, Dans la forêt qui domine, On les guette, on les attend Le Clairon est un vieux brave, Et, lorsque la lutte est grave, C'est un rude compagnon ; Il a vu mainte bataille Et porte plus d'une entaille, Depuis les pieds jusqu'au front. C'est lui qui guide la fête, Jamais sa fière trompette N'eut un accent plus vainqueur ; Et, de son souffle de flamme, L'espérance vient à l'âme, Le courage monte au cœur. On grimpe, on court, on arrive, Et la fusillade est vive, Et les autres sont adroits, Quand enfin le cri se jette : «En marche! A la baïonnette !» Et l'on entre sous le bois. À la première décharge, Le Clairon sonnant la charge, Tombe frappé sans recours : Mais, par un effort suprême, Menant le combat quand même, Le Clairon sonne toujours. Et cependant le sang coule, Mais sa main, qui le refoule, Suspend un instant la mort, Et de sa note affolée, Précipitant la mêlée, Le vieux clairon sonne encor. Il est là couché sur l'herbe, Dédaignant, blessé superbe, Tout espoir et tout secours ; Et sur sa lèvre sanglante, Gardant sa trompette ardente, Il sonne, il sonne toujours. Puis, dans la forêt pressée, Voyant la charge lancée Et les zouaves bondir, Alors, le clairon s'arrête, Sa dernière tâche est faite, Il achève de mourir. |
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