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Titre : | Le Loup de mer |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Borel-Clerc, Charles ; Despax, Louis |
Interprète(s) : | Bérard, Adolphe |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Amberol noir (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Edison |
Numéro de catalogue : | 4M-17078 |
Numéro de matrice : | 3 |
Date de l'enregistrement : | 1910-1911 |
Instruments : | orchestre acc. |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
État : | tbon |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 78t Ortofon |
Date du transfert : | 19-06-2004 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Le loup de mer
Création : Bérard (1910) - reprises : Noriac, Marcelly, Julien Dufort, Fornax, Albert Cambardi, Devil, Dona-Lhair, Dilmé, Fonta, Rodolphe, Floret, ... Paroles : Louis Despax - Musique : Charles Borel-Clerc - Éditeur : Borel-Clerc Hein ! De quoi ? Un homme à la mer ? Tant pis, je n' suis pas d' service Comment ? Un paquebot se perd ? Tous vont périr ? Dieu les bénisse ! Vous dites que je suis un lâche ? Vraiment ! Eh bien, écoutez mon histoire Elle est triste, c'est à n'y pas croire Et chaque fois que j'y pense J'en pleure comme un enfant J'étais pêcheur bien misérable Et j'aimais car elle m'était tout Ma Jeanne, une femme adorable Dont la caresse me rendait fou ! Un jour un copain m' dit "Jean-Pierre Tu sais qu' ta femme a un galant Ils se voient près d' la croix de pierre Quand sur la mer tu vas d' l'avant" Moi qui m' croyais sûr de ma femme Je bondis sur l' dénonciateur En lui criant "Canaille ! Infâme ! Tu veux donc faire mon malheur Ma femme est un ange du bon Dieu Y a du ciel dans ses grands yeux bleus Et j' suis bien sûr que la pauvrette Avec nul ne fait la coquette Elle est toute ma vie, on l' sait bien Et je crèverai le vaurien Qui voudrait briser mon bonheur En me prenant son cœur" Un soir que j' fuyais d'vant l'orage Au loin j' vois sombrer un canot Vers lui j' vais en criant "Courage !" Et j'aperçois un homme dans l'eau Je le cueillis sur une lame Quand une deuxième tête apparaît Et je reconnais… qui ? Ma femme Dont l' regard perdu m' suppliait Comprenant tout, je lui criai "Gueuse ! Je vais te rendre ton amant" Et pris d'une folie furieuse Je rejetai l'homme dans l'océan Je ne sais pas si le bon Dieu Peut me r'procher ce crime affreux Mais j' pouvais pas faire la folie D' sauver ceux qui me prenaient ma vie Voilà pourquoi quand y a gros temps Je regarde la mer en pleurant Car c'est en faisant le sauveteur Que j'ai brisé mon cœur |
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