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| Titre : | Un drame chez le coiffeur |
| Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Heintz, Fernand ; Plébus, Lucien ; Goudard, Ph. |
| Interprète(s) : | Miller, Gabriel |
| Fichier audio : | |
| Support d'enregistrement : | Cylindre |
| Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
| Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
| Marque de fabrique, label : | Edison |
| Numéro de catalogue : | 18191 |
| Date de l'enregistrement : | 1911-1912 |
| Instruments : | orch. acc. |
| Couleur de la pâte : | noir moulé |
| État : | Exc |
| Vitesse (tours/minute) : | 160 |
| Matériel employé au transfert : | Archéophone |
| Date du transfert : | 28-09-2004 |
| Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Effet comique construit sur le même modèle que cet autre titre : Elle était souriante, complainte tragico-comique. Coll. David Winter. On lit P. Heintz sur l'étiquette |
| Texte du contenu : | Un drame chez le coiffeur
Chanté par Nibor, Arley, Biscot, Darier, Gabrielle Lange, Leduc, Petit-Paul, Po-Pol, René Bidar, Gabriel Miller Paroles : Plébus, Ph. Goudard - Musique : Fernand Heintz - Éditeur : G. Siéver, Paris (1912) sur cylindre Edison : Je me trouvais hier par hasard Chez un grand coiffeur du boul'vard Celui-ci, d'une main habile Savonnait un client docile Quand tout à coup, c'est effrayant L' barbier devint fou subit'ment {Refrain :} Et le client, le nez en l'ai-aire Dans son fauteuil le r'gardait fai-aire En murmurant avec bonheur : Ah ! qu'on est bien chez son coiffeur Le barbier, sans répondre un mot Dans l' gosier lui plante le blaireau Puis, remplissant d'eau une cuvette Il la lui retourne sur la tête Ensuite, prenant l' réchaud en feu Il lui brûle le poil des deux yeux {au Refrain} Le barbier, tout à fait glin-glin Lui verse de l'eau chaude sur les reins Puis, saisissant une glace empire Il la lui brise sur la tir'lire Prenant son rasoir, un bijou Il lui coupe la tête d'un seul coup {Refrain :} Et le client, le nez en l'ai-aire Dans son fauteuil le r'gardant fai-aire Lui dit d'une voix pleine d'émotion : Ah ! j' voudrais qu' vous m' fassiez une friction - - - sur disque Lutetia : Je me trouvais hier par hasard Chez un grand coiffeur du boul'vard Celui-ci, d'une main habile Savonnait un client docile Quand tout à coup, c'est effrayant L' barbier devint fou subit'ment {Refrain :} Et le client, le nez en l'ai-aire Dans son fauteuil le r'gardait fai-aire En murmurant avec bonheur : Ah ! qu'on est bien chez son coiffeur Le barbier, sans répondre un mot Dans l' gosier lui plante le blaireau Puis, remplissant d'eau une cuvette Il la lui retourne sur la tête Ensuite, attrapant une bouilloire Il lui défonce les deux mâchoires {au Refrain} Le barbier, marteau d' plus en plus Lui arrache le cuir chevelu Puis avec une tondeuse toute sale Il lui rabote l'épine dorsale Empoignant deux fers à friser Il lui plante dans les trous du nez {au Refrain} Le barbier, louftingue tout à fait Lui lance trois fioles sur le portrait Puis, d'un coup de tête dans le ventre Il l' fait pivoter sur son centre Ensuite, prenant l' réchaud en feu Il lui brûle le poil des deux yeux {au Refrain} Le barbier, tout à fait piqué Attrape un canif pour les pieds Il lui dévisse la clavicule Le péroné et la rotule Prenant un flacon d' eau d' mélisse Il lui fait boire par le coccyx {au Refrain} Le barbier, tout à fait glin-glin Lui verse de l'eau chaude sur les reins Puis, saisissant une glace empire Il la lui brise sur la tir'lire Prenant son rasoir, un bijou Il lui coupe la tête d'un seul coup {Refrain :} Et le client, le nez en l'ai-aire Dans son fauteuil le r'gardant fai-aire Lui dit d'une voix pleine d'émotion : Ah ! j' voudrais qu' vous m' fassiez une friction |
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