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Titre : | Les noctambules |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Chaudoir, Félix ; Trébitsch, Alexandre |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 2070 |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
État : | Exc+ |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe Edison elliptique APS |
Date du transfert : | 28-02-2005 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Les noctambules
Création : Selon les diverses partitions, la création est attribuée ici à Mlle Blockette à la Scala, là à Mr et Mme Gidon-Lynnès aux Ambassadeurs, là encore à Amond à l'Horloge, Féréol aux Ambassadeurs, Mauraisin à l'Alcazar d'Eté Reprises : Reschal, Thérésa, Charlus, Paulus Paroles : Alex Trébitsch, Paul Briollet - Musique : Félix Chaudoir - Éditeur : Puigellier et Bassereau, Paris (1893) Pendant que les bourgeois sommeillent Dans les quartiers sans bruit Les gens d'la haut' noc' se réveillent Pour festoyer la nuit Avec des femm's, ces joyeux types De brasseri's en sous-sols Vont chanter et fumer des pipes En buvant des alcools {Refrain :} Les noctambules Qui déambulent S'en vont bras d'ssus, bras d'ssous En riant comme des fous Ils font tapage Dans l'voisinage Au bruit d'ce potin-là Chacun s'écrie : Voilà Les noctambules ! Qu'ils soient financiers ou poètes Élégants ou râpés Les noctambules dans les fêtes Fraternis'nt aux soupers Grand's dam's, cocott's ou femm's légères Se gris'nt des mêm's plaisirs Des mêm's amants, des mêmes verres Et des mêmes désirs {au Refrain} Pour goûter la poési' chouette Ils s'en vont chez Bruant Ah la la ! c'te gueul', c'te binette ! Qu'on leur crie en entrant Mais des mots crus, des chansons grasses Les p'tit's femm's n'ont pas l'taf Elles entonn'nt tout's : À Montparnasse ! Ou l'refrain des Bat' d'Af' {au Refrain} Quand on a fait un tour aux Halles Comme y a plus rien à voir On revient avec le nez sale En arpentant l'trottoir Jupons froissés, robes piteuses Et chapeaux éreintés Toutes les bouches sont pâteuses Et les yeux culottés {au Refrain} |
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