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Création : Jean-Baptiste Faure (1865 à l'Opéra de Paris) - Paroles :
Eugène Scribe - Musique : Giacomo Meyerbeer - Éditeurs : G. Brandus et
D. Dufour, Paris (1865)
Alexis Boyer :
Adamastor, roi des vagues profondes,
Au bruit des vents s'avance sur les ondes.
Et que son pied, que son pied heurte les flots,
Malheur à vous, malheur à vous, malheur à vous, navire et matelots !
Le voyez-vous ? le voyez-vous ?
jusqu'au ciel il soulève les eaux
Mort à l'impie !... et la mort sans tombeau !
À vous la mort et la mort sans tombeau
Ah ! ah ! vous tremblez
Ah ! ah ! vous tremblez...
Ah ! ah !...
Aux voiles! aux cordages !
Devancez les orages
Sur vos mâts soyez suspendus,
Sur vos mâts soyez suspendus
Ou précipités dans l'abîme qui gronde
Vous êtes perdus, oui, vous êtes perdus !
Ou vous êtes perdus, ou vous êtes perdus, perdus !
Ah ! vous bravez, insensés que vous êtes,
Adamastor, le géant des tempêtes,
La vieille Europe au nouvel océan
Lance un défi, lance un défi, lance un défi porté par l'ouragan ;
Le voyez-vous ? le voyez-vous ?
Jusqu'au ciel il soulève les eaux...
Mort à l'impie !... et la mort sans tombeau !
À vous la mort et la mort sans tombeau
Ah ! ah ! vous tremblez
Ah ! ah ! vous tremblez...
Ah ! ah !...
Aux voiles! aux cordages !
Devancez les orages
Sur vos mâts soyez suspendus,
Sur vos mats soyez suspendus,
Ou précipités dans l'abîme qui gronde
Vous êtes perdus, oui, vous êtes perdus !
Ou vous êtes perdus, ou vous êtes perdus, perdus !
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chanteur anonyme :
Adamastor, roi des vagues profondes,
Au bruit des vents s'avance sur les ondes.
Et que son pied, que son pied heurte les flots,
Malheur à vous, malheur à vous, malheur à vous, navire et matelots !
Le voyez-vous ? le voyez-vous ?
À la lueur des feux et des éclairs,
Le voyez-vous ?... c'est le géant des mers,
jusqu'au ciel il soulève les eaux
Mort à l'impie !... et la mort sans tombeau !
La mort sans tombeau
À vous la mort et la mort sans tombeau
Ah ! ah ! vous tremblez
Ah ! ah ! vous tremblez...
Ah ! ah !...
Aux voiles! aux cordages !
Devancez les orages
Sur vos mâts soyez suspendus,
Sur vos mâts soyez suspendus
Ou précipités dans l'abîme qui gronde
Vous êtes perdus, oui, vous êtes perdus !
Ou vous êtes perdus, ou vous êtes perdus, oh ! oh ! perdus !