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Titre : | Trop froide |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Maquis, Gaston ; Rimbault, Eugène |
Interprète(s) : | Lejal, Victor |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Lioret n°4 (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Lioret |
Date de l'enregistrement : | 1899-1901 |
Instruments : | orchestre acc. |
Couleur de la pâte : | Celluloïd blanc |
État : | bon |
Vitesse (tours/minute) : | 108 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 10-04-2006 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Coll. Jalal Aro |
Texte du contenu : | Trop froide
Paroles : Eugène Rimbault - Musique : Gaston Maquis - Éditeur : E. Rimbault, Paris (1899) Polin : D'une nounou j' fais la connaissance C'est une blonde au minois charmant Mais elle est pleine d'indifférence Et ne voit l'amour que froid'ment C' matin j' lui dis : N'est-ce pas, ma belle Que tu m'aim'ras éternell'ment Oh oui ! éternell'ment, m' dit-elle Pourvu qu' ça n' dure pas trop longtemps {Refrain :} Ah ! qu'elle est donc froide, ma jolie nounou Jamais rien n' l'enflamme, elle se fiche de tout En la bécotant, j' lui dis : Ah ! quel miel ! I' m' semble que j' monte au ciel Si tu montes au ciel, qu'elle me dit tout bas Te fiche pas par terre quand tu r'descendras Car tu m' f'rais du mal si je m' trouvais en-d'ssous (C'est pas des réponses à faire !) Elle est froide comme tout L' lend'main, dans l' dodo, en silence Comme à sa place elle disait rien J' lui murmure : À quoi tu penses ? À moi, rien qu'à moi, j' suppose bien Alors, sans bouger la prunelle Elle me répond : Non, mon trognon Je pense qu'ici la pièce est belle Et qu' c'est joliment haut d' plafond {Refrain :} Ah ! qu'elle est donc froide, ma jolie nounou Jamais rien n' l'enflamme, elle se fiche de tout Je lui dis: Voyons, parlons d' Cupidon Ah non ! qu'elle me répond T'as déjà parlé d' ton ami Bertrand Et c'est d' Cupidon qu' tu parles à présent C'est p't-être un bon type mais, tu sais, moi j' m'en fous (Ah ! c'est pas des réponses à faire !) Elle est froide comme tout Près de Champigny, sous l'ombrage Comme je voulais la dégrafer Elle m'a dit : Non, faut rester sage Moi, j' m'écrie : Si ! j' veux rigoler Voyons, j' t'en supplie, ma chérie Tu vois bien que j' pleure à tes pieds Ah non, n' pleure pas d'ssus ! qu'elle me crie Tu s'rais forcé d' les essuyer {Refrain :} Ah ! qu'elle est donc froide, ma jolie nounou Jamais rien n' l'enflamme, elle se fiche de tout L' même jour, sur la Marne, je lui dis : J'y pense Allons voir l'Écu d' France Ah ! c'est pas la peine, qu'elle me répondit J' peux pas voir l'Écu de France aujourd'hui Car ça m'en f'rais trop à voir d'un seul coup (Ah ! c'est pas des réponses à faire, bon Dieu !) Elle est froide comme tout ------------------------- Lejal : D' Suzon, j'ai fait la connaissance C'est une blonde au minois charmant Mais elle est pleine d'indifférence Et ne voit l'amour que froid'ment C' matin j' lui dis : N'est-ce pas, ma belle Que tu m'aim'ras éternell'ment Oh oui ! éternell'ment, m' dit-elle Pourvu qu' ça n' dure pas trop longtemps Ah ! qu'elle est donc froide, ma jolie Suzon Jamais rien n' l'enflamme, c'est un vrai glaçon En la bécotant, j' lui dis : Ah ! quel miel ! I' m' semble que j' monte au ciel Si tu montes au ciel, qu'elle me dit tout bas Te fiche pas par terre quand t'en descendras Car tu m' f'rais du mal si j' me trouvais d'ssous (Ça, c'est pas des réponses à faire, ça, entre nous, hein !) Elle est froide comme tout Par une matinée printanière Tous deux nous étions dans les champs Je lui soupire : Voyons, ma chère Est-ce que ça n' te dit rien, l' printemps ? Oh si ! qu'elle me répond sans plus d' gêne Ça m' fait penser qu' c'est la saison Demain, faudra que j'ôte mes bas d' laine Et puis que j' mette des bas d' coton Ah ! qu'elle est donc froide, ma jolie Suzon Jamais rien n' l'enflamme, c'est un vrai glaçon Dans un p'tit ch'min vert, elle me dit soudain : Sommes-nous seuls, dis, mon chien ? Pourquoi ? que j' lui dis, est-ce pour m'embrasser ? Oh non ! qu'elle m' répond, ça c'est pas pressé C'est pour aller faire pipi dans les choux (Oh ben voyons, entre nous, là, c'est pas des réponses à faire, ça, hein) Elle est froide comme tout Près de Champigny, sous l'ombrage Comme je voulais la dégrafer Elle me dit : Non, faut rester sage Moi, j' m'écrie : Si ! j' veux rigoler Voyons, j' t'en supplie, ma chérie Tu vois bien que j' pleure à tes pieds Ah non, pleure pas d'ssus ! qu'elle me crie Tu s'rais forcé d' les essuyer Ah ! qu'elle est donc froide, ma jolie Suzon Jamais rien n' l'enflamme, c'est un vrai glaçon L' même jour, sur la Marne, je lui dis : J'y pense Viens donc voir l'Écu d' France Ah ! c'est pas la peine, qu'elle me répondit J' peux pas voir l'Écu d' France aujourd'hui Car j'en aurais trop à voir d'un seul coup (Entre nous là, hein, franch'ment là, c'est pas des réponses à faire, ça, allez) Elle est froide comme tout |
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