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Titre : | L'amour à la vapeur |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Battaille ; Garnier, Léon ; Darsay, Henri |
Interprète(s) : | Lejal, Victor |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Lioret n°4 (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Lioret |
Date de l'enregistrement : | 1899-1901 |
Instruments : | orchestre acc. |
Couleur de la pâte : | Celluloïd blanc |
État : | Exc |
Vitesse (tours/minute) : | 120 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 10-04-2006 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Coll. Jalal Aro. Lejal chante ici en anonyme. Imitation du train, chemin de fer, Mézidon |
Texte du contenu : | L'amour à la vapeur
Création : Gosset (1895 à Ba-ta-clan), Strack (1895 au Moulin Rouge), Charlus (1895 à l'Alcazar d'Hiver) - reprises : Royus (1895 à L'Eden-Concert), Vaunel (1897), Dumoraize (1897), Victor Lejal Paroles et musique : Battaille, Garnier, Darsay - Éditeur : Éditions populaires R. Pitau, Paris [1895] Charlus : En fumant un cigare Près d' la gare Saint-Lazare J' rencontre l'autre matin Un gentil p'tit trottin J' lui dis : Mamzelle Pervenche C'est aujourd'hui dimanche Voulez-vous, mon loulou Qu' nous allions à Chatou ? Les voyageurs pour Caen, Paris, Lisieux, Fécamp, Orléans, Perpignan, Conflans et Montauban, en voiture ! Nous voilà tous deux partis Nous éloignant de Paris Le train faisait comme cela : Tchch tchch tchch Et moi, j' l'embrassais comme ça Bzzz bzzz bzzz Hein qu'elle est gentille, ah ah ! Profitant d' la nuit sombre Je m'approche dans l'ombre Je veux la câliner Elle m'envoie balader Pendant plus de trois heures trente J' la fascine, je la tente Mais, esclave du devoir Elle voulait rien savoir Le train se carapatait Tchch tchch tchch J' savais plus où l'on était J' demande le nom d' la station L'employé m' crie : Mézidon ! Mets-y donc, mets-y donc, hum, facile à dire mais... Dans un train de grande ligne Nous étions, c'est indigne La belle me dit tout bas : J' suis dans l'embarras Pour rev'nir, quelle course ! J'ai oublie ma bourse Prends la mienne, mon enfant Tu trouv'ras c' qui t' faut d'dans L' train sifflait à toute vapeur Tssch tssch tssch… Un choc la jett' sur mon cœur Elle m' dit : C'est un déraill'ment ? Non, dis-je, c'est un embranch'ment Tutututututu… Ah, c'est un embranch'ment, ça s'est drôl'ment fait, oh ! À travers la campagne Dans ce train de Bretagne On causait à loisir Un vrai train de plaisir J' lui disais : Je t'adore Elle répondait : Encore ! À la dernière station Je manquais d' conviction Heureus'ment l' train s'arrêtait La machine s'essoufflait Elle avait perdu l' sifflet Fallut stopper d'vant l' buffet ---------------- Victor Lejal : En fumant un cigare Près d' la gare Saint-Lazare J' rencontre l'autre matin Un gentil p'tit trottin J' lui dis : Mamzelle Pervenche C'est aujourd'hui dimanche Voulez-vous, mon loulou Qu' nous allions à Chatou ? Nous voilà tous deux partis Nous éloignant de Paris Le train faisait comme ça : Et moi, j' l'embrassais comme ça Profitant d' la nuit sombre Je m'approche dans l'ombre Je veux la câliner Mais elle m'envoie prom'ner J'en ai long à vous dire Ah ! laissez-vous séduire E' m' répond d'un air doux : Oh ! monsieur, retirez-vous ! Et le train filait, filait Près d' Colombes, j' pince son mollet Mais ça n' lui fait pas d' l'effet Elle s'écrie : Non, y a rien d' fait ! ??? J' critiquais la déveine D' ma tentative vaine (??) J' dis à la belle enfant : Voyez, mon cœur se fend Pendant plus d' trois heures trente J' la fascine, je la tente Mais, esclave du devoir Elle ne voulait rien savoir Et le train carapatait J' savais plus où l'on était J' demande le nom d' la station L'employé crie : Mézidon ! Dans un train de grande ligne Nous étions, c'est indigne La belle me dit tout bas : Je suis dans l'embarras Pour rev'nir, quelle course ! J'ai plus d' sous dans ma bourse Prends la mienne, mon enfant Tu trouveras de l'argent Ça la console tout à coup Là-d'ssus, elle me saute au cou Puis m'embrasse bien gentiment Jusqu'au premier embranch'ment À travers la campagne Dans ce train de Bretagne On causait à loisir Un vrai train de plaisir J' lui disais : Je t'adore Elle répondait : Encore ! À la dernière station Je manquais de conviction Heureus'ment l' train s'arrêtait Car la machine s'essoufflait Elle avait perdu l' sifflet Fallut stopper d'vant l' buffet |
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