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Titre : | Les femmes mariées |
Interprète(s) : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Lioret n°4 (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Lioret |
Date de l'enregistrement : | 1899-1901 |
Instruments : | orchestre acc. |
Couleur de la pâte : | Celluloïd blanc |
État : | abon, cf n°23, autre exemplaire |
Vitesse (tours/minute) : | 114 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 10-04-2006 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Coll. Jalal Aro. Chansonnette créée par Y. Guilbert aux Ambassadeurs (mention à l'annonce) |
Texte du contenu : | Les femmes mariées
Création : Yvette Guilbert (1897 aux Ambassadeurs) - Paroles et musique : Edmond Famechon - Éditeur : Paul Dupont, Paris [1897] Presque toutes, au lendemain Qu'elles ont passé par l'hymen À l'oreille de leurs amies Content les impressions ressenties : Ah ! ma chère, c'est ceci, cela Et patati et puis voilà Avec des mines appropriées Les femmes mariées Chacune croit que son époux N' la tromp'ra jamais, s'ra jaloux Mais pense tout au fond de son être : Quant à moi, je n' sais pas… peut-être… Puis, disent en un moment d'émoi : N'est-ce pas, chéri, que t'es bien à moi Elles veulent bien n' pas être cocufiées (?) Les femmes mariées Quand, devant elles, à mots couverts On narre en prose ou bien en vers Des petites histoires polissonnes En saintes nitouches, les friponnes Tressaillent, le regard éperdu Rêvant d'un tas d' sous-entendus Avec des airs de poules mouillées Les femmes mariées Les maigres flattent sèchement Les grasses plus socialement Ne rendent pas très bonnes cotes Et toutes méprisent les cocottes Tout en brûlant d'envie au fond De savoir ce que ces dames font Elles voudraient bien être initiées Les femmes mariées Quand elles attrapent quarante ans Il arrive, effet de printemps Qu'un jeune homme auprès d'elles roucoule Elles font leur bouche en chose de poule [variante : en quéqu' chose de poule] Et disent : Ah ! polisson, taisez-vous ! Quand on leur serre un peu les genoux Elles oublient qu'elles sont avariées Les femmes mariées À la fin, tout dans l' conjugal Ne les tente plus, leur est égal C'est alors que, dans leur cervelle Germe plus d'une idée nouvelle Trouvant bien fade leur pot-au-feu Elles veulent goûter de tout un peu Sans souci d'être décriées Les femmes mariées |
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