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Titre : | Fleur de l'âme | ||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Vimeux, Joseph ; Hugo, Victor | ||||
Interprète(s) : | Meyer, Mily | ||||
Fichier audio : | |||||
Photo(s) : |
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Support d'enregistrement : | Cylindre | ||||
Format : | Céleste (enregistrement acoustique) | ||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | ||||
Marque de fabrique, label : | Pathé | ||||
État : | Exc++ | ||||
Vitesse (tours/minute) : | 120 | ||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone | ||||
Date du transfert : | 28-11-2008 | ||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Celeste type I (Phono-Cinéma-Théâtre) : 20 spires/cm. (environ 50 spires/pouce). | ||||
Texte du contenu : | Fleur de l'âme
Compositeur inconnu, poème d'après Victor Hugo Fleur de l'âme Le temps de se mettre en jambes sans doute, Mily-Meyer estropie les deux premiers vers de Victor Hugo: Puisque j'ai mis ma lèvre à la coupe encor pleine, Puisque j'ai dans mes mains posé ton front pâli ; Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ; Puisque j'ai dans tes mains posé mon front pâli ; Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine De ton âme, parfum dans l'ombre enseveli ; Je puis maintenant dire aux rapides années : - Passez ! passez toujours ! je n'ai plus à vieillir ! Allez-vous-en avec vos fleurs toutes fanées ; J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir ! Votre aile en le heurtant ne fera rien répandre Du vase où je m'abreuve et que j'ai bien rempli. Mon âme a plus de feu que vous n'avez de cendre ! Mon coeur a plus d'amour que vous n'avez d'oubli ! Je puis maintenant dire aux rapides années : - Passez ! passez toujours ! je n'ai plus à vieillir ! Allez-vous-en avec vos fleurs toutes fanées ; J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir ! --- [Ici le poème complet de Victor Hugo] Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine Puisque j'ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ; Puisque j'ai dans tes mains posé mon front pâli ; Puisque j'ai respiré parfois la douce haleine De ton âme, parfum dans l'ombre enseveli ; Puisqu'il me fut donné de t'entendre me dire Les mots où se répand le coeur mystérieux ; Puisque j'ai vu pleurer, puisque j'ai vu sourire Ta bouche sur ma bouche et tes yeux sur mes yeux ; Puisque j'ai vu briller sur ma tête ravie Un rayon de ton astre, hélas ! voilé toujours ; Puisque j'ai vu tomber dans l'onde de ma vie Une feuille de rose arrachée à tes jours ; Je puis maintenant dire aux rapides années : - Passez ! passez toujours ! je n'ai plus à vieillir ! Allez-vous-en avec vos fleurs toutes fanées ; J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir ! Votre aile en le heurtant ne fera rien répandre Du vase où je m'abreuve et que j'ai bien rempli. Mon âme a plus de feu que vous n'avez de cendre ! Mon coeur a plus d'amour que vous n'avez d'oubli ! --- |
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