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Titre : | Le Testament de Pierrot |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Privas, Xavier ; Mévisto, Jules |
Interprète(s) : | Maréchal, André |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 2624 |
Couleur de la pâte : | marron |
État : | Exc, sature |
Vitesse (tours/minute) : | 144 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe Edison elliptique sur Ortofon declick, decrackle |
Date du transfert : | 10-01-2009 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Le testament de Pierrot
Création : Jules Mévisto (1895) - reprises : Félicia Mallet (1895 aux Matinées), Maurice Lefebvre (1895 à la Bodinière), Maréchal (1902), Xavier Privas (1906), Francine Lorée (1929), Jovatti (1931) Paroles : Xavier Privas - Musique : Jules Mévisto, Xavier Privas - Éditeur : G. Ondet (1895) Le corps et l’esprit En capilotade, Gravement malade, Pierrot tient le lit ; Et, dans sa demeure, Colombine pleure Lamentablement Et prie humblement Dieu d’être clément Pour que son amant Ne meure Lors, un rayon blanc De lune blafarde Jette en la mansarde Un éclat troublant, Et Pierrot, qu'excite L'albe trait, s'irrite D'être en l'impouvoir De mieux recevoir Tanit qui, ce soir, Lui fait, par devoir, Visite Et pauvre Pierrot Que la mort tourmente, Dicte à son amante Cet ultime mot : « Je, Pierrot, rétracte, Par le présent acte, Autre testament, Ce seul document De mes vœux formant La teneur vraiment Exacte À mes créanciers, Je lègue mes dettes Avec les sornettes De pas mal d'huissiers ; Aux gens de justice, Ma très protectrice Farine de choix Qui pourra, je crois, Blanchir, maintes fois, L'âme de ces rois Du vice Aux gens de bon ton Et haute noblesse, À ma mort je laisse En précieux don : Masque de croyance, Masques d’indulgence Et d'humanité ; Gens de qualité N'ont en vérité D'aucune bonté L'essence. Aux rimeurs errants Je lègue et confie Mon arme : ironie, Pour cingler les grands. Au frère qui traîne Et misère et peine Par villes et champs, Je donne mes chants Dont les airs touchants, Calment des méchants La haine. Je laisse mon cœur À Colombinette Tant que la pauvrette N'aura cœur meilleur J'approuve et je signe Pierrot » et, très digne, Le mourant pâlot À ce dernier mot Renvoie au Très-Haut Son âme et son lot De guigne Lors, des rayons blancs Jetés par Lucine Frôlent Colombine En zigzags tremblants ; Et la gente brune, En son infortune Levant ses doux yeux, Voit l'âme du gueux Monter vers les cieux Sur des rais neigeux De lune |
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