Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |
Titre : | Le Train d'Épernay |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Delormel, Lucien |
Interprète(s) : | Gabin [Ferdinand Joseph Moncorgé] |
Genre : | Monologue comique |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Edison |
Numéro de catalogue : | 17138 |
Date de l'enregistrement : | 1904 |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
État : | Exc |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe Edison elliptique sur Ortofon declick, decrackle |
Date du transfert : | 10-01-2009 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Train, chemin de fer |
Texte du contenu : | Le train d'Épernay
Création : Libert (1884 à la Scala) - Paroles : Delormel J' m'en allais l'autre jour en voyage Épernay, la destination À la gare j'arrive tout en nage Mais à peine étais-je dans l' wagon V'là qu' j'éprouve l'envie de… redescendre Trop tard, hélas ! le train partait Ma déveine, vous d'vez la comprendre Il fallait qu' j'attende Épernay J'avais une très jolie voisine Près d' moi, dans mon compartiment Je tente de faire assez bonne mine Et j' lui décoche un compliment Elle riposte par un sourire Sans remarquer mon air inquiet Car moi, j'étais en train de m' dire : Oh ! vais-je tenir jusqu'à Épernay ? Devinait-elle mon inquiétude ? Ses jolis yeux pleins d' candeur Me r'gardaient avec mansuétude Soudain, l' train s'arrête, ô bonheur ! À la portière je m' précipite Mais aussitôt un employé M' dit : Nous allons r'partir de suite Vous descendrez à Épernay Sans en savoir au juste la cause Ma voisine voit mon tourment Vous avez p't-être besoin d' quéqu' chose ? Me d'mande-t-elle d'un air innocent Voulez-vous boire ? j'ai là d' la bière Vous êtes sans doute altéré Pas du tout, madame… au contraire ! Voilà pourquoi j'attends Épernay Je n' pus dompter ma souffrance Qu'arriva-t-il l'instant d'après ? Ah ! j'en rougis lorsque j'y pense Je n' me l' pardonnerai jamais Enfin, s'il faut que j' vous l' raconte J' n'attendais plus aucun arrêt J' dois l'avouer, à ma honte J' n'espérais plus rien d’Épernay Car lorsque j'ouvris la portière Quand l' train s'arrêta… c'était fait ! Il n'y eut que la chaudière Qui fit de l'eau à Épernay |
Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |