 |  |
 |  |
 |  |
 |
Paroles : E. Dalville-Boulat - Musique : Émile Girard - Éditeur : A. Queille, Paris [1886]
Je possédais depuis longtemps
Une femme remplie d'agréments
Bien entendu, c'est tout l' contraire
Mais ses défauts, je dois les taire
Comme elle vient de trépasser
Très content d' m'en débarrasser
À présent, que l' diable l'emporte
Ah ! elle est morte, elle est morte
En revenant de l'enterrer
Je n' pouvais m'empêcher d' crier :
Non, jamais je n'en prendrai d'autre
Surtout, ne perdez pas la vôtre
Sa mère qui s' trouvait là me dit :
Vous vous r'trouv'rez dans l' paradis
Ah ! jamais elle n'en trouv'ra la porte
Ah ! ah ! ah ! ah ! elle est morte, elle est morte
Elle avait un nez d' perroquet
De l'estomac et pas d' palais
Épilait, le soir, mes perruques
N'ayant plus un ch'veu sur la nuque
Elle louchait affreusement
J' crois même qu'elle n'avait plus qu'une dent
Ah ! jamais vous n'en verrez d' la sorte
Ah ! elle est morte, elle est morte
(Encore un !)
Un d' mes amis, très beau garçon
M'invite à dîner sans façon
On rigole, on s'en flanque une bosse
Comme des garçons, nous f'sons la noce
On est ............................ieux
Nous sommes mariés, c'est prodigieux
Dis donc, ta femme est toujours morte ?
Ah ! elle est morte, elle est morte