Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |
Titre : | Lettre d'un pinson à une fauvette | |||||||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Roger, Victor ; Boucher, Émile | |||||||||
Interprète(s) : | Leitner, Jules | |||||||||
Genre : | Diction : théâtre | |||||||||
Fichier audio : | ||||||||||
Photo(s) : |
| |||||||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | |||||||||
Format : | Inter (enregistrement acoustique) | |||||||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | |||||||||
Marque de fabrique, label : | Dutreih | |||||||||
Numéro de catalogue : | 151534 | |||||||||
Numéro de matrice : | 22596 | |||||||||
Date de l'enregistrement : | 1905 | |||||||||
Instruments : | Déclamation, diction, monologue | |||||||||
Couleur de la pâte : | noir moulé | |||||||||
Vitesse (tours/minute) : | 168 | |||||||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone | |||||||||
Date du transfert : | 15-02-2009 | |||||||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. | |||||||||
Texte du contenu : | Lettre d'un pinson à une fauvette
Anna Judic (vers 1880), Maurice de Féraudy (vers 1880) - Paroles : Émile Boucher - Musique : Victor Roger - Éditeur : E. Beauvois - Paris (1880) À la plus belle des fauvettes À gauche du riant coteau En son palais de pâquerettes Dans le jardin du vieux château : Pardonnez-moi, mad'moiselle Le fol amour que j'ai pour vous Mais hélas ! vous êtes si belle Et votre regard est si doux Qu’en dépit d’une crainte extrême Qui cause mes plus durs tourments J'ose vous dire : Je vous aime Croyez à mes tendres serments Je t'nais donc à vous écrire Ce petit billet langoureux Au moins n'allez pas trop en rire Car je s'rais trop malheureux J’ai pris une plume à mon aile Une mûre est mon encrier Et j’écris, ô ma toute belle Sur la feuille d’un peuplier Mon p'tit cœur vers vous s’élance Et rêve qu'il vous appartient Tandis que le vent me balance Sur le roseau qui me tient Ah ! si vous vouliez, ma chère âme Par ma voix vous laisser charmer Et d'un mot répondre à ma flamme Vous verriez : Je sais aimer Que de baisers je voudrais prendre Sur votre petit bec luisant Baisers que vous sauriez m' rendre Car le mien n’est pas déplaisant Oui, que d' beaux jours, il me semble Nous pourrions couler tous les deux Chantant, vivant toujours ensemble Comme de joyeux amoureux Le matin, parcourant la plaine Flânant ici, picorant là Nous poursuivant à perdre haleine Ah ! le bonheur, oui, le voilà ! Et puis, les pinsons, par nature On le sait depuis fort longtemps Ne sont point coureurs d’aventure Même lorsque vient l' printemps Je serai un amant fidèle Incrédule aux méchants discours Ne donnant jamais de coup d’aile Dans le contrat de nos amours Ah ! par pitié, chère adorée Prononcez-vous avant ce soir Et dans ma pauvre âme éplorée Venez répandre un peu d’espoir Et d'ailleurs, voici bien mon adresse Je vous la donne exactement De crainte qu'une maladresse Ne vienne accroître vos tourments : — Monsieur Pinson, Grand-Route Blanche Troisième arbre au bord du chemin Au bout de la plus haute branche — Je suis chez moi jusqu'à demain Et j’ai bien des mots encore à mettre Mais j'aurais trop peur d'abuser Je termine donc cette lettre Et cachète… avec un baiser |
Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |