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Création : Paulus (1892) - reprises : Maréchal, Charlus, Victor Lejal
Paroles : Lucien Delormel, Léon Garnier - Musique : Félicien Vargues - Éditeur : Delormel - Paris (1892)
Lejal :
Le soleil couchant inonde la plaine
Et l’on aperçoit, dans ses rayons clairs
Deux gendarmes qui, la mine sereine
S’en vont à cheval par les sentiers verts
Leurs baudriers jaunes et leurs aiguillettes
Des couples cachés troublent les bécots
Car on voit partout des blanches cornettes
Parmi la rougeur des coquelicots
{Refrain :}
Voici les gendarmes qui passent
Filles aux minois éveillés
On voit vos bonnets qui dépassent
Cachez-vous bien au fond des blés
Voici les gendarmes qui passent
Cachez-vous bien au fond des blés, des blés
Le brigadier dit, lorgnant la prairie
Qué qu'elles ont donc au jour d’aujourd’hui ?
Parole d'honneur que je le parie
Qu'il y a z'un tendron dessous chaque épi
Brigadier, reprend le second pandore
Que c'est l' printemps demain, nonobstant
Oui, que je saisis bien la métaphore
Mais péremptoirement que c'est dégoûtant
{au Refrain}
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Maréchal sur cylindre 1306 :
Le soleil couchant inonde la plaine
Et l’on aperçoit, dans ses rayons clairs
Deux gendarmes qui, la mine sereine
S’en vont à cheval par les sentiers verts
Leurs baudriers jaunes et leurs aiguillettes
Des couples cachés troublent les bécots
Car on voit partout des blanches cornettes
Parmi la rougeur des coquelicots
{Refrain :}
Voici les gendarmes qui passent
Filles aux minois éveillés
On voit vos bonnets qui dépassent
Cachez-vous bien au fond des blés
Voici les gendarmes qui passent
Cachez-vous bien au fond des blés, des blés
Soudain, leur regard vit dans la verdure
Brune et blondinette au fond d’un sentier
Alors, chacun d’eux quitta sa monture
Et s’empara de ce galant gibier
Sur les quatre amants descendit la brume
L’ombre de la nuit vint à petits pas
On ne voyait pas encore la lune
Mais on sentait que ça ne tard’rait pas
{Refrain :}
Honneur aux gendarmes qui passent
Bientôt nos champs seront peuplés
Par les p’tits moutards qu’ils entassent
En s’ trémoussant au fond des blés
Honneur aux gendarmes qui passent
Honneur aux gendarmes des blés, des blés
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Maréchal sur Pathé 1506 :
Le soleil couchant inonde la plaine
Et l’on aperçoit, dans ses rayons clairs
Deux gendarmes qui, la mine sereine
S’en vont à cheval par les sentiers verts
Leurs baudriers jaunes et leurs aiguillettes
Des couples cachés troublent les bécots
Car on voit partout des blanches cornettes
Parmi la rougeur des coquelicots
{Refrain :}
Voici les gendarmes qui passent
Filles aux minois éveillés
On voit vos bonnets qui dépassent
Cachez-vous bien au fond des blés
Voici les gendarmes qui passent
Cachez-vous bien au fond des blés, des blés
Or neuf mois après cette vaillante ronde
On fut tout surpris de voir des marmots
Se pendre aux nénés d’ la brune et d’ la blonde
Forts comme de vrais petits gendarmeaux
Le gouvernement, pour leur bon service
Aux braves pandores donna d’ l’avancement
Et reconnut ainsi — ce n’était qu' justice
Leur zèle éclatant pour l’arrondissement
{Refrain :}
Honneur aux gendarmes qui passent
Bientôt nos champs seront peuplés
Par les p’tits moutards qu’ils entassent
En s’ trémoussant au fond des blés
Par les p'tits moutards qu'ils entassent
En s' trémoussant au fond des blés, des blés