Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |
Titre : | L'Angélus de la mer |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Goublier, Gustave ; Durocher, Léon |
Interprète(s) : | Anonyme(s) ou interprète(s) non identifié(s) |
Genre : | Mélodie de concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Lioret |
Date de l'enregistrement : | 1901-1903 |
Couleur de la pâte : | marron |
État : | montage |
Vitesse (tours/minute) : | 130 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 21-03-2009 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Henri Lioret n'a jamais eu la maîtrise technique de son propre brevet consacré au moulage et à la duplication des cylindres, c'est pourquoi on ne trouve jamais deux exemplaires de la même session d'enregistrement chez Lioret. Voir à ce propos : Henri Chamoux, La diffusion de l'enregistrement sonore en France à la Belle Époque, 2015, pages 204 à 214 du pdf. Cylindre Lioret format standard en cire |
Texte du contenu : | A l'horizon se lève et rit l'aube vermeille ...
Marins perdus en mer ! Voici l'heure où là-bas le vieux clocher s'éveille Et chante au matin clair... Entendez-vous ? Dans la brise qui jase Tinte l'écho des cloches du pays, Les flots joyeux que la lumière embrase Ondulent plus blonds que les blonds épis... Au loin, c'est l'Angélus ! C'est l'Angélus qui sonne A genoux donc sous le ciel bleu, A genoux donc et priez Dieu ! Laboureurs de la mer, Et que le jour rayonne ! C'est l'Angélus ! C'est l'Angélus ! C'est l'Angélus ! Sur nos mâts triomphants le soleil plane et brille... Marins perdus en mer ! Voici l'heure là-bas s'incline la faucille Qui fauche le blé clair... Entendez-vous ? Dans la brise hautaine, Dans l'air poudreux où flambent des rayons, Vibre l'appel d'une cloche lointaine, Comme pour bénir nos fiers pavillons... Au loin, c'est l'Angélus ! C'est l'Angélus qui sonne A genoux donc sous le ciel bleu, A genoux donc et priez Dieu ! Laboureurs de la mer, Et que le jour rayonne ! C'est l'Angélus ! C'est l'Angélus ! C'est l'Angélus ! Les feux mourants du jour on empourpré nos voiles... Marins perdus en mer ! Voici l'heure où là-bas s'allument les étoiles, Brodant l'azur moins clair... Entendez-vous dans la brise qui rêve Des sons divins qui semblent s'approcher ? Le paysan, dont le labeur s'achève, Écoute, pensif, la voix du clocher... Au loin, c'est l'Angélus ! C'est l'Angélus qui sonne A genoux donc sous le ciel bleu, A genoux donc et priez Dieu ! Laboureurs de la mer, Et que le jour rayonne ! C'est l'Angélus ! C'est l'Angélus ! C'est l'Angélus ! |
Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |