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Titre : | Au café-concert |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Ergo, Fernand ; Péheu, Jean |
Interprète(s) : | Mansuelle, Eugène |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Amberol noir (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Edison |
Numéro de catalogue : | 4M-17036 |
Numéro de matrice : | ? |
Date de l'enregistrement : | 1909-1910 |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
État : | abon, fêlé sur la 2e moitié |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 02-01-1999 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Au café-concert
Paroles : Jean Péheu - Musique : Fernand Ergo - Éditeur : F. Durdilly - Paris (1909) J'adore le café-concert Et en été comme en hiver Tous les soirs, qu'il pleuve ou qu'il vente J' vais écouter c' que l'on y chante Et comme, chez moi, c'est une passion J' vais vous faire quéques imitations Je commence par la p'tite chanteuse Très gentille et très gracieuse Qui sur la scène tout en chantant Vient faire de l’œil à ses amants : Non, je ne marche pas Non, je ne marche pas Je suis la p'tite Nana d'Amérique Non, je ne marche pas Il me faut beaucoup d' ça Je suis la p'tite Nana du Canada, -nada N'empêche que chaque soir, pas d'erreur La p'tite marche avec le souffleur Enfin, cette fois, c'est du délire Car on aperçoit la tir'lire De m'sieur Polin, le gai troupier Qui raconte qu'i' n' sent plus ses pieds : Au pas, camarade, au pas, la route est belle Y aura du frichti là-bas dans la gamelle Les femmes reluquent les enfants D' la France qui passent Dans deux ans nous s'rons d' la classe Marchons gaiement ! Et malgré qu'il chante ce genre-là Il n'a jamais été soldat Mais voici v'nir un grand artiste De la troupe c'est le chanteur triste Il est pâle, il a l'air souffrant Et chante sur un ton languissant : Ô ma jolie Je t'en supplie Si de l'amour ton cœur est las Moi, je t'adore Et je t'implore Reste avec moi, ne t'en va pas Ah ! pauvre folle L'oiseau s'envole Pour se perdre là-bas, là-bas Pas de folies Je t'en supplie Ô ma jolie C'est du chiqué et il s'en fout Il dit qu' les femmes valent pas un clou Enfin, voici la chanteuse rosse La chanteuse terrible et féroce Qui n' sait pas c' que c'est qu'un échec Et qui chante sur un ton très sec : Assurément, nos députés La chose est des plus véridique Méritent d'être complimentés De c' qu'ils font pour la république Car pour prouver leur dévouement À cette république, à elle seule Tous les jours, en plein parlement Ils s' foutent des coups d' poing sur la… fiole Elle les traite de crétins, d' farceurs Et son amant est sénateur Moi, j'adore le café-concert Et en été comme en hiver Tous les soirs, qu'il pleuve ou qu'il vente J' vais écouter c' que l'on y chante Et si j'ai su vous faire plaisir Vous gênez pas pour applaudir |
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