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Titre : | Le chanteur bavard |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Ganne, Louis ; Delormel, Lucien ; Garnier, Léon |
Interprète(s) : | Maréchal, André |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Inter (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 1996 |
Numéro de matrice : | 7513 |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 04-11-2009 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. Annonce : 'Grande scène comique créée par Vaunel'. Voir aussi 'Le garçon bavard' |
Texte du contenu : | Le chanteur bavard
Création : Vaunel (1892 à l'Horloge) - reprises : Paulus, Maréchal, Lejal Paroles : Delormel, Garnier - Musique : Louis Ganne - Éditeur : Delormel et Cie, Paris (Mesdames et messieurs, suite à la demande générale d'un spectateur qui vient d' sortir, je vais vous chanter Le Père la Victoire. Un accord et j' commence) Amis, je viens d'avoir cent ans (Une fois, je me suis trompé, j'ai dit « Amis, je viens d'avoir cent francs » et j'avais pas un radis sur moi. Elle est bonne, hein !) Ma carrière est finie (Ce soir-là, j'avais emprunté dix sous à ma concierge) Mais mon cœur plein de vie (Qui me les avait refusés, du reste. Aussi, le lendemain j' lui ai fait une sale blague) Bat toujours comme au jeune temps (J'ai mis quelque chose après sa sonnette et j' vous garantis qu' ça n' sentait pas …) Le printemps parfumé Le jeu, le vin, j'ai tout aimé (Y a qu'une chose que j'ai jamais aimé, par exemple, c'est ma belle-mère. Ah ! la vieille sauterelle!) Ma lèvre aimait fort à se reposer Sur un joli menton rose C'est une bien douce chose (Hein, croyez-vous qu' c'est frais, ça et chanté ! J'en ai un talent ! Et pourtant, je n' gagne que trois francs par soirée, c'est pas beaucoup) Que le son clair que produit un baiser (Et quand j' pense que Paulus gagne trois cent francs par représentation ! Et Il n'a pas mon galoubet.) Pourtant, malgré cela (Ni ma diction) Le seul bruit qui me pinçait là (Ni mon chic) Plan rataplan rataplan (Ni ma coupe de cheveux, surtout) C'était ce bruit-là, mes enfants Certes, je fus aimé (Ah ! pour sûr alors que j'ai été aimé, à l’œil encore !) Bichonné par plus d'une belle Oh ! corsage parfumé Cœur frissonnant sous la dentelle (En v'là une bonne note, hein. C'est un do, cette note-là. Y a pas beaucoup d' femmes qui pourraient rester aussi longtemps qu' ça sur le do) Sous la dentelle On m'adorait (Et on m'adore encore ; ainsi, tenez, en c' moment dans l' fond d' la salle à gauche, là y a une petite femme qui m' fait d' l’œil) Rien ne m' résistait (Non, vous n' la voyez pas parce qu'elle se cache sur la réserve bien qu'elle soit déjà d' la territoriale) Maint'nant pour moi plus de conquête (Ah là là là là ! y en a des femmes qui m'ont poursuivi !) C'est pour vous la fête (Tenez, une fois à la campagne j'ai été poursuivi pendant une demi-heure, oui, mad'moiselle, une demi-heure... par un veau) Buvez, enfants Le vin de mes cent ans (Bonsoir, messieurs-dames !) |
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