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Titre : | À la lutte, à la lutte |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Bunel, Gabriel ; Plébus, Lucien ; Vylé |
Interprète(s) : | Dranem |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Inter (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Pathé |
Numéro de catalogue : | 2915 |
Numéro de matrice : | 7961 |
Instruments : | piano acc. |
Couleur de la pâte : | noir moulé moulé |
État : | faible |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone |
Date du transfert : | 08-11-2009 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | A la lutte, à la lutte, à la lutte !
Paroles : Plébus, Vylé - Musique : G. Bunel A la lutte, à la lutte, à la lutte ! Monologue sportif dit par Dranem L'autre soir, ma femme me tire tout d'ssus Comme je n' trouve pas ça rigolo Je m' dis : J' m'en vas m' payer les luttes Je rentre dans un casino Une fois installé à ma place Je vois des hommes qu'étaient presque nus Avec des caleçons si cocasses Qu'on aurait dit des estatues Ils étaient sur l' bord d'une grande boîte Un gommeux, c'est p't-être le patron Les rangeait à gauche et à droite Il en appelait deux par leur nom Ils s'avançaient et une fois seuls Ils s' donnaient cinquante poignées d' main Puis après ça su' l' coin d' la gueule Les v'là qui s' foutaient des coups d' poing Y en a un, c'est épouvantable Qu'avait pris l'autre par le cou J' dis à mon voisin, un grand diable : I' n' va pas l'étrangler d'vant nous ! Mais non, malheureux, c'est une prise Quelle belle cravate il lui passe là Je m' dis : Une cravate sans sa ch'mise Comment qu'il s'habille, c' cochon-là ? Mon voisin m' dit avec colère : Taisez-vous, vous n' comprenez rien Brusquement, l'un des adversaires Saisit l'autre par l' milieu des reins Ça c'est une ceinture en souplesse Il va l'avoir, t'nez, r'gardez Je réponds : Moi, je n' vois qu' ses fesses Sûr'ment la ceinture est tombée V'là l' voisin qui fait d' la musique Et qui m'appelle : Grand saligaud ! Alors j' l'engueule comme une bourrique En lui disant : Dites donc, poireau Puisque vous faites de la réclame Pour les luttes, espèce de croquant J' vous fais l' pari qu'avec ma femme Une fois rentré j'en fais autant En sortant, une petite brunette Me d'mande : Vous êtes-vous amusé ? V'nez donc chez moi, grosse bébête Ensemble nous allons lutter J' vous f'rai même toucher les épaules Ici, ça coût'ra cent sous Ben, j' vous jure, ma parole Elle m'a rien fait toucher du tout |
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