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Titre : | Les veines |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Scotto, Vincent ; Bousquet, Louis |
Interprète(s) : | Lejal, Victor |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Edison |
Numéro de catalogue : | 18027 |
Date de l'enregistrement : | 1908 mai c. |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, diam Edison |
Date du transfert : | 18-11-2009 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Les veines
Création : Victor Lejal (1908 à la Scala, enregistré en 1910) - reprises : Gibert, Zidner, Charlus (1908), Maurel (1908), Poquelin (1909), Vilbert (1909), Jean Péheu (1909), Lucien Lejal (1930), Léon Raiter (1932) - Autre titre : L'homme est un butor Paroles : Louis Bousquet - Musique : Vincent Scotto - Éditeur : Marcel Labbé, Paris Victor Lejal : L’homme est un butor L'homme est un chançard Voilà ce que dit la femme Plaignez mon sort ! Voilà bien ce qu’elle proclame Mais quand elle dit Qu’ tout nous est permis Permettez que je réclame Souvent je vois Le contraire devant moi Quand une dame nous monte sur le pied Écrasant l’orteil dans l’ soulier Nous sourions d’un air ahuri On dirait qu’ nous disons : Merci Et même nous ajoutons : Quelle bonne aubaine Ça m’a fait beaucoup d' bien, recommencez donc ! Quand je vous dis qu’ les hommes ont toutes les veines Eh oui, toutes les veines nous les avons ! Quand le maestro Attaque au piano D’une polka la ritournelle D’un pas pressé nous allons vers la plus belle Pour nous éviter D’un p’tit air pincé J’ai promis, nous répond-elle Ou bien… c’est mieux : J’ai la migraine, monsieur ! Alors la maîtresse de maison S’approche et nous dit sans façon : Faites donc danser, m’sieur Julot Mam’ la baronne de San Kilo Elle nous colle dans les bras une vraie baleine On dirait qu’ nous faisons danser l’ Panthéon Quand je vous dis qu’ les hommes ont toutes les veines Eh oui ! toutes les veines nous les avons J’ possède trois moutards, Lucien, Paul, Édouard Et ma femme aime la nature L’ dimanche au bois j’ conduis ma progéniture Su’ l’ dos j’ai le cadet D’une main un filet De l’autre j’ pousse la voiture Ma femme me suit En f’sant des tas d' chichis Et quand, éreinté, je lui dis : V’là deux heures que j’ porte le p’tit Elle répond : Ah ! j' t’en prie, tais-toi Moi, je l’ai bien porté neuf mois Et je repars alors jusqu’au bois d’ Vincennes Où j’ dis en déposant gosse et provisions Quand je vous dis qu' les hommes ont toutes les veines Eh oui, toutes les veines nous les avons ! Charlus : L’homme est un butor Qui n’a jamais tort Voilà ce que dit la femme Plaignez mon sort ! Voilà bien ce qu’elle proclame Mais quand elle dit Qu’ tout nous est permis Permettez que je réclame Souvent je vois Le contraire devant moi Quand une dame nous marche sur le pied Écrasant l’orteil dans l’ soulier Nous sourions d’un air ahuri On dirait qu’ nous disons : Merci Et même nous ajoutons : Quelle bonne aubaine Ça m’a fait bien du bien, recommencez donc ! Quand je vous dis qu’ les hommes ont toutes les veines Eh oui, toutes les veines nous les avons ! On jouait dernièrement Quéqu’ chose d’épatant Un vaud’ville vraiment folâtre Je m’ dis : Ce soir faut que je m’ paye le théâtre J’ m’installe mais bientôt Une dame en chapeau Avec des épaules d’albâtre D’un air narquois Vient s’asseoir devant moi J’ n’ai pas vu le jeu des acteurs Mais j’ai vu des plumes et des fleurs Et un beau z’oiseau empaillé Dont la queue v’nait m’ chatouiller l’ nez J’avais beau m’ tortiller, j’ai pas vu la scène J’ suis sorti d’ là tordu comme un tir'-bouchon Quand je vous dis qu’ les hommes ont toutes les veines Eh oui, toutes les veines, nous les avons ! Quand le maestro Attaque au piano D’une polka la ritournelle D’un pas pressé nous allons vers la plus belle Pour nous éviter D’un p’tit air pincé J’ai promis, nous répond-elle Ou bien… c’est mieux : J’ai la migraine, monsieur ! Mais la maîtresse de la maison S’approche et nous dit sans façon : Faites donc danser, m’sieur Julot Mam’ la baronne de San Kilo Elle nous met dans les bras une vraie baleine On dirait qu’ nous faisons danser l’ Panthéon Quand je vous dis qu’ les hommes ont toutes les veines Eh ! oui ! toutes les veines nous les avons |
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