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Titre : | J'ai la traquette |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Thuillier fils, Charles |
Interprète(s) : | Lack, Paul [Léopold Postieau] |
Genre : | Café-concert |
Fichier audio : | |
Photo(s) : | ![]() |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Blue Amberol (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Edison |
Numéro de catalogue : | 27025 |
Numéro de matrice : | 1 |
Inscriptions complémentaires : | 4M-17032 |
Date de l'enregistrement : | 1909 |
Instruments : | orchestre acc. |
État : | Exc+ |
Vitesse (tours/minute) : | 160 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 78t sur Ortofon, Cedar X declick, decrackle |
Date du transfert : | 28-11-2009 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. La traquette : la peur du moindre bruit ou du moindre événement contrariant. |
Texte du contenu : | J'ai la traquette
Ah ! C'est bien moi qui suis là Arrêtez, hé, là-bas Mon coeur bat. Ah ! J'en suis tout penaud Ah ! Ah ! Voilà z'une auto Aie, voilà qu'e' m'passe su' l'dos Quel boucan, c' t'épatant Par derrière, par devant. Ma parole, on sait plus où passer Oh ! Oh ! Comment traverser ? Ah, je suis fricassé Ah ! Ah ! Je suis mort Non, non, je respire encore Oh ! C'est épouvantable d'avoir un trac pareil Mais c'est malgré moi, voyez-vous, car (Refrain :) J'ai la traquette au moindre bruit Je frissonne dans ma liquette Et je suis tout ahuri Je me tortille Tout tremblotant Et je me recroqueville Quand la traquette me prend Au passage d'un train, Au grincement des freins Le sifflet, ça me fait un effet Quand j' vois la vapeur, Je sens pilpater mon coeur Si, par un ciel tout noir, Je m'attarde le soir, Si mon ombre marque le chemin, Au s'cours ! Je m' fourre dans un coin A moi ! V'là les assassins ! Ah ! Assez ! Oh, non ! Je sens mon foie, ma rate, Mon gésier et mes intestins Qui font la danse chaloupée à l'intérieur de mon individu Car, voyez-vous, moi (au Refrain) Quand je rentre chez moi, Le coeur rempli d'émoi, En tremblant, je pousse les verrous On sonne ! C'est p't-être un voleur Encore ! Je suis mort de peur Au moindre courant d'air, Alors, je saute en l'air. Quand l'orage fait rage, Et, surtout... Ah ! Assez ! Han, je deviens fou. Pardon, dis-je à deux genoux. Brrr ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! J'en ai des frissons entre le gîte à la noix et les côtelettes premières (au Refrain) Si, parfois, mes voisins se giflent sans témoin, Je frémis sans savoir trop pourquoi. Flic, flac ! En me laissant choir, Flic, flac ! Je crois les r'cevoir D'puis qu' j'ai été mordu, Je suis tout mal foutu Je m'cavale quand je vois un cabot Ah ! Aie ! J' crois sentir ses crocs Ouille ! Ouille ! Ouille ! Qui m'rentrent dans la peau. Allez, couché, sale cabot ! (au Refrain) |
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