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Titre : | Cinq minutes à l'armée du Salut : discours du capitaine O'Kellkuit |
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Moy, Jules |
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] |
Genre : | Monologue comique |
Fichier audio : | |
Support d'enregistrement : | Cylindre |
Format : | Standard (enregistrement acoustique) |
Lieu d'enregistrement : | Paris, France |
Marque de fabrique, label : | Columbia |
Numéro de catalogue : | 26684 |
Numéro de matrice : | 26684-1 |
Instruments : | Déclamation, diction, monologue |
Couleur de la pâte : | noir moulé |
Vitesse (tours/minute) : | 168 |
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Cedar X declick, decrackle |
Date du transfert : | 02-12-2009 |
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. |
Texte du contenu : | Cinq minutes à l'armée du Salut, scène comique racontée par Charlus
Je flânais l'autre soir sur le boul'vard Dirigeant mes pas au hasard Quand une femme de moi s'approche Et me dit : À deux pas, c'est tout proche Allez voir l'Armée du Salut Je suis entré dans ce bahut Et ce spectacle m'a tellement fait rire Que je vais essayer de vous l' reproduire Discours du capitaine O'Kellkuit : Mes frères, mes sœurs, mes amis, j'espère que si vous avez pénétré dans cette enceinte... Madame, je parle pas de vous, je parle de la salle, restez tranquille... j'espère que si vous êtes entrés ici, ce n'est ni pour vous chauffer les pieds ni pour vous geler les... doigts, je suppose que c'est pour louer le Seigneur. Eh bien, nous allons louer le Seigneur. Mais comme nous louons également le salle, je vais vous demander le permission de commencer par faire une petite collecte car si nous sommes en règle avec le Seigneur, nous ne sommes pas en règle avec le propriétaire. Pendant que le Seigneur nous envoie ses bénédictions, le propriétaire, lui, il nous envoie du papier timbré. Pendant que nous essayons de toucher les cœurs, le propriétaire, lui, il ne pense qu'à toucher son loyer. Comme vous voyez, mes amis, nous nageons plutôt dans le dette que dans l'opulence. Nous n'avons même pas le moyen d'avoir un agent de police dans le salle comme dans les théâtres ni même un suisse comme dans les églises. No, chez nous, pas d'agent, pas de suisse. Je suis venu exprès à Paris pour essayer de faire entrer un peu de foi dans votre cœur, pour tâcher de vous inculquer l'amour du Créateur qui est si bon, si grand, si haut, si plénipotentiaire, how ! Je voudrais que vous vous sauviez tous... No, no, ne bougez pas, je veux dire : Que vous sauviez vos âmes. Je vous en conjure, mes frères et mes sœurs, faites votre soumission, faites comme ces demoiselles les salutistes, ce sont toutes des filles soumises... au Seigneur. Eh bien, mes frères et mes sœurs, je ne vous retiendrai pas plus longtemps, permettez-moi seulement avant de vous quitter, de vous donner une dernier conseil : Vous avez deux carrières ouvertes devant vous, le mauvaise et le bonne. Laissez de côté le mauvaise et embrassez le bonne autant de fois que vous pourrez. Good night, sir ! |
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