Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |
Titre : | La petite bretonne | |||||||
Compositeur(s) et-ou auteur(s) : | Berniaux, Désiré ; Bénech, Ferdinand-Louis | |||||||
Interprète(s) : | Charlus [Louis-Napoléon Defer] | |||||||
Genre : | Café-concert | |||||||
Fichier audio : | ||||||||
Photo(s) : |
| |||||||
Support d'enregistrement : | Cylindre | |||||||
Format : | Standard (enregistrement acoustique) | |||||||
Lieu d'enregistrement : | Paris, France | |||||||
Marque de fabrique, label : | Pathé | |||||||
Numéro de catalogue : | 4734 | |||||||
Numéro de matrice : | 31656P | |||||||
Instruments : | orchestre acc. | |||||||
Couleur de la pâte : | noir moulé | |||||||
État : | Tbon | |||||||
Vitesse (tours/minute) : | 160 | |||||||
Matériel employé au transfert : | Archéophone, pointe 2 minutes sur Stanton, Cedar X declick, decrackle | |||||||
Date du transfert : | 28-12-2009 | |||||||
Commentaires : | Texte du contenu ci-joint. | |||||||
Texte du contenu : | La petite bretonne
Création Mayol (1907 aux Folies Bergère de Rouen puis à l'Alcazar d'Été) - reprises : Carvey (1907), Charlus (1908), Jean Péheu (1909), Bérard (1911), Raival, Paul Dalbret, Georgel Paroles : Ferdinand-Louis Bénech - Musique : Désiré Berniaux - Éditeur : Charles MAyol (1908) J’flânais un soir, place Pigalle Rêvant d’amour idéal D’une femme qui m’donnerait son cœur Et dont j’posséderais la fleur Quand soudain, d’vant moi J’aperçus le plus joli minois [Charlus : J'aperçois le plus joli minois] Naïf et coquet C’était mon rêve qui passait ! Sans le vouloir, instinctivement Je la suivis en détaillant {Refrain :} Son p’tit bonnet blanc, son tablier noir Une croix pendue En guise de sautoir Lui donnaient une mine ingénue Et d’vant ses grands yeux, ses grands yeux si bleus J’m’écriai joyeux : — Ah ! qu’elle est mignonne La petite Bretonne ! Elle se r’tourna en souriant Je l’abordai timid’ment : — Permettez-moi d’vous offrir Ce bouquet, ça m’f’ra plaisir [Charlus : Ce bouquet, ça m' f'rait plaisir] Je lui fis la cour Lui jurant de l’adorer toujours Enfin triomphant Je l’emm’nai dans mon log'ment Elle se fit prier, supplier Et finit par s'déshabiller [Charlus : Puis finit par s'déshabiller] {Refrain :} Sans son bonnet blanc, sans tablier noir Sa p’tite croix pendue Sur sa peau d’ivoire Elle semblait encor plus ingénue Et d’vant tant d’candeur, j’lui dis sincèrement : — Je n’ose plus maint’nant Tu es trop mignonne Ma petite Bretonne ! Elle me répondit alors : — Tu m’fais d’la peine, mon trésor Penses-tu qu’je n’sais pas, chéri C’que nous sommes venus faire ici ? [Charlus : C' que l'on est v'nus faire ici?] J' fus pendant trois ans Étoile du demi-monde élégant Mais maint’nant, vois-tu Chapeaux, toilettes, ça n’rend plus Les hommes sont dev’nus si vicieux Il leur faut tous la p’tite fleur bleue {Refrain :} Et mon bonnet blanc, mon tablier noir Et ma croix pendue Ça, c’est pour les poires Qui cherchent à s’offrir des ingénues [Charlus : Qui veulent s'offrir des ingénues] Tu vois comme travail si c’est réussi Allons, sois gentil Elle s’ra bien coch… mignonne Ta petite Bretonne |
Recherche tout champ | Recherche avancée | Nouvelle recherche | Page d'accueil |